L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- Amazing Spider-Man #689 à 691 : No Turning Back, part 2,3 et 4 (Retour impossible, 2, 3 et 4) : Peter Parker travaille maintenant pour les laboratoires Horizon, qui regroupent la crème des scientifiques. Mais il ne pouvait pas imaginer que le directeur donne une chance à Morbius de chercher un sérum qui lui permettrait de ne plus être un vampire. Et que penser de ses recherches sur Connors, plus connu comme le Lézard ?..
- Avenging Spider-Man #9 (Untitled) (Graine de Justicière) : Peter a rendez-vous avec Carol Danvers. Mais qu'elle n'est pas sa surprise de constater qu'il va embarquer dans un coucou qu'elle vient d'acheter. Un tas de feraille comme celui-ci augure d'un vol bien agité, ce qui ne manquera pas de se passer !
- Scarlet Spider (vol. 2) #7 : The Second Master, part 1 (Le deuxième maître (1)) : La ville d'Houston s'est découverte un protecteur en la personne de Kaine. Le clone de Peter vit une sorte de rédemption, et rien ne compte plus pour lui que de sauver des vies. C'est bien ce qu'il va essayer de faire après qu'une explosion ait ravagé un des building du centre ville....
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il y a peu, le sort de New-York n'a tenu qu'à un fil (de toile), notre héros ayant empêché qu'un Spider virus prenne le dessus sur le métabolisme des humains. Puis le Tisseur a sauvé le monde du plan machiavélique ourdi par Doc' Oc. Il est à présent pris en sandwich entre un Morbius plus motivé que jamais à quitter définitivement son état de vampire et un Connors totalement obsédé par sa personnalité prédatrice : le Lézard ! Dan Slott revient donc à des aventures plus classiques déclinées en quatre épisodes, guerre passionnants il faut bien le dire. Certes, le propre du personnage est de voir des ennemis de longue date ressurgir régulièrement, mais cette histoire manque cruellement d'originalité. C'est cousu de fil (toujours d'Araignée) blanc et l'intensité se dissout bien plus vite encore que le mélange synthétique qui sort des lance-toiles de Spidey. Bref, rien de vraiment glorieux. Notons le travail toujours aussi particulier de Giuseppe Camuncoli (voir les spin-off Spider-Man Noir), au trait assez naïf et anguleux. Puis on assiste au début d'un crossover réunissant le Monte-en-l'Air et Captain Marvel (la charmante ex Miss Marvel). Le couple Dodson (Terry aux crayons et Rachel à l'encrage) a beau délivrer un visuel plus qu'agréable, ce chapitre introductif est stupéfiant de banalité. L'intrigue a bien du mal à décoller et elle ne donne franchement pas envie d'en savoir plus. Heureusement, Scarlet Spider amène un peu de piquant. Son côté plus adulte que le reste des séries sort ainsi le lecteur de la torpeur qui commençait à l'envahir, après 90 pages très moyennes. Khoi Pham offre des planches d'une grande lisibilité qui servent à merveille le bon tempo du récit. Bref, cette Araignée Rouge est bien la seule à nous consoler, ce mois-ci...