L'histoire :
Peter Parker, alias Spider-Man, aime sa ville. Par le biais de ses lances-toiles, il se balance d'immeuble en immeuble en cherchant d'éventuels criminels à arrêter. Au loin, il aperçoit une drôle de lumière. Peter s'y dirige et tombe en fait sur un laboratoire secret. A l'intérieur, une sorte de sas est en marche. Il a été construit par Mysterio qui apparaît soudainement et envoie Peter dans le halo de lumière. Spider-Man reprend connaissance en pleine journée dans une ville qui a l'air d'être la sienne. En contrebas de l'immeuble sur lequel il se trouve, il entend des voyous s'en prendre à un pauvre type. Peter le débarrasse de ses deux agresseurs. La victime lui lance, ceci dit, une drôle de remarque concernant son costume. Spider-Man ne comprend pas et alors qu'il regagne de la hauteur, il tombe nez à nez avec un autre individu déguisé en Spider-Man. Celui-ci est plus petit, a un costume sombre et lui demande si il est bien Peter Parker...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Depuis la création de l'univers Ultimate, les fans de Marvel ont craint ou souhaité que les deux dimensions créées par l'éditeur se rejoignent. Il fallait bien que cela arrive un jour et qui de mieux placé que Brian Michael Bendis pour se charger d'une telle gageure ? Celui-ci figure depuis plus d'une quinzaine d'années comme l'un des scénaristes incontournables du comics américain et écrit les aventures d'Ultimate Spider-Man tout comme les nombreuses aventures des Avengers (entre autres). La mini-série Spider-Men fut donc imaginée et publiée l'an dernier aux USA. L'histoire est simple et envoie le Peter Parker du Marvelverse dans la dimension Ultimate. Les quiproquos sont nombreux et les porteurs du costume du Tisseur ne sont pas les mêmes. Cela fait quelques mois maintenant que Miles Morales a repris le rôle du Peter Parker de sa dimension, qui est mort en affrontant ses ennemis de toujours. Drôle, réjouissant et rythmé, le récit est très agréable. Brian Michael Bendis est un dialoguiste hors pair et exploite bien les personnages secondaires. En plus, il s'appuie sur Sara Pichelli dont le talent illumine nos pupilles depuis son arrivée sur Ultimate Spider-Man. L'italienne rend une jolie copie avec des protagonistes soignés et un véritable sens du cadrage, spectaculaire à souhait. Si l'on pouvait émettre des craintes vis à vis d'une telle saga, le duo Bendis-Pichelli a su trouver le parfait créneau combinant une histoire divertissante à un visuel au top afin de s'attirer les louanges des fans de super héros. Chapeau bas !
