L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- Spider-Man & Wolverine (4) : Une erreur de plus. Entre le Monte-en l'Air et le Griffu, ça n'a jamais été simple. Et comme en plus, on s'amuse à les ballader dans le temps, la moutarde a fini par leur monter au nez. Gare à celui qui les a jusque là menés en bateau spatio-dimensionnel !
- Un nouveau Scorpion : Peter Parker est à la rue ! Façon de parler, car même s'il a perdu son job, sa colocataire Michelle Gonzales n'est pas encore tout à fait disposée à le laisser sur le pas de porte. D'ailleurs, elle se trouve également dans de sales draps, pour avoir accepté d'être l'avocate d'un homme de main de Hood ! Et comme si cela ne suffisait pas, voici qu'un nouveau Scorpion débarque. La réelle nouveauté, c'est qu'il s'agit d'une femme et Spidey va s'apercevoir qu'elle ne manque pas de piquant !
- Une journée pas si particulière : Parker rime avec loser, c'est bien connu. Alors louper un entretien d'embauche dégotté par Betty Brant parce qu'il faut coffrer le 10 000e Vilain de sa carrière, c'est un peu le pain quotidien de l'Araignée…
- Métamorphose (Prélude, Prologue et 1) : Curt Connors est un brave type, que le désespoir a conduit accidentellement et malgré lui à devenir le Lézard. Il bénéficie d'une seconde chance, justifiée par son statut de scientifique émérite. Mais lui confier à nouveau des recherches sur le cerveau reptilien ne peut être un bon calcul qu'à condition de ne pas lui mettre la pression. Le Tisseur le sait, même s'il est aussi en difficulté avec un prédateur aussi charmant que redoutable : la Chatte Noire !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Qu'on se le dise : les fans de Spider-Man n'auront que leurs yeux pour pleurer s'ils ratent ce numéro. En effet, en ce moment, les épisodes publiés sont l'œuvre d'une sacrée brochette de talents ! On pense en premier lieu au duo des célèbres Aaron et Kubert, qui mettent en scène les mésaventures de Wolfy et Spidey. On arrive au dernier quart de ce rush et notre plaisir ne décroît pas une seconde. C'est original, constamment rythmé et drôle. Une aventure juste brillante, qui fera date, à n'en pas douter. Puis on enchaîne avec la suite du « Gant », extrait d'Amazing Spider-Man, avec un épisode particulièrement réussi, scénarisé par Van Lente et remarquablement dessiné par Gaydos, au style sombre, réaliste et moderne, qui rappelle un peu celui de C.P. Smith (Wolverine : Noir). On oubliera vite les 8 planches suivantes, correctes mais fades par rapport à celles qu'on vient d'évoquer, pour rentrer dans la seconde partie du mensuel, entièrement consacrée au retour du Lézard. Mis à part le Prélude, laid comme une verrue au milieu de la figure, les 30 pages qui suivent sont un nouveau petit régal illustré par Bachalo (Sandman, Death, L'heure des Sorcières, Ultimate X-Men…). Alors s'il fallait encore d'autres arguments pour vous convaincre d'investir 4 € pour à peine moins de 100 pages de pur divertissement, nous sortirions cette ultime botte : le casting ! Livré dans le désordre pour ménager le suspens : Iron-Man, L'Homme Absorbant, Hood, la Chatte Noire, Madame Web, Mojo, le Lézard, la fille de Kraven, le nouveau Scorpion. Mais que faut-il de plus ?