L'histoire :
La Slorénie est en un pays en guerre situé entre l'Afghanistan et l'Iran. Là-bas, les armées du gouvernement démocratiquement élues sont prises pour cibles par les forces rebelles du Tabissara. Alors que des bombardements ont lieu, un étrange vaisseau est abattu ; sa forme semble plus proche d'une créature que d'une machine volante. Pourtant, dessus, figure le blason américain... Les médias du monde entier apprennent la nouvelle et diffusent en boucle les images en provenance de Slorénie. Captain America aperçoit les reportages et sollicite les Avengers pour se rendre sur les lieux. Là-bas, certains seront confrontés à leur passé...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les éditions Panini Comics n'ont eu de cesse depuis quelques mois d'accélérer le rythme de publication entre les USA et la France. C'est ainsi qu'Avengers : Endless wartime sort en même temps partout dans le monde. Cet ouvrage marque la volonté de Marvel de sortir des romans graphiques réalisés par des auteurs prestigieux et ce, de façon régulière. Les premier à ouvrir le bal sont Warren Ellis et Mike McKone. Si le premier est un scénariste ultra connu pour ses séries Transmetropolitan et Planetary, il exerce assez peu ses talents sur les histoires de super héros. Son récit est malheureusement très moyen. Si la qualité des dialogues nous force à aller jusqu'au bout de l'album, avec certaines punchlines très réussies entre les héros, l'histoire en elle-même est d'une grande pauvreté. Les rebondissements sont présents mais sont tellement peu passionnants que l'on en oublierait presque la mission originale des Avengers en Slorénie. On a l'impression désagréable qu'Ellis est venu prendre son chèque comme il a su le faire parfois, comme par exemple avec Secret Avengers. Mike McKone n'est pas l'artiste le plus prestigieux présent actuellement chez la Maison aux idées et cela se voit sur ce Endless wartime. Le dessinateur alterne des planches vraiment très bonnes avec d'autres très moyennes. Cela est un peu épuisant à la longue. Si l'on ne peut que louer la volonté de l'éditeur, il est dommage que l'album ne soit pas le bon. Trop moyen.