L'histoire :
Les p'tis gars ne plaisantent pas ! C'est le message que Butcher et sa bande a fait passer lors de leur escapade en Russie. Là-bas, avec l'aide de Boudin d'amour, ils ont éliminé plus d'une centaine de super slips ! L'heure est à présent au repos pour quelques jours. Voici l'occasion offerte à Hughie pour parler en tête à tête avec la Légende et apprendre ainsi ce qui se passe vraiment dans le monde. L'écossais apprend combien la société Vought American a la main mise sur les super héros et l'argent qui tourne autour. Alors qu'il apprend de lourds secrets, Hughie recroise Annie, cette jolie jeune femme qui est en réalité une super héroïne, et pas n'importe laquelle puisqu'elle est membre des Sept. Si leurs camps sont en guerre et qu'ils ignorent appartenir à chacun d'entre-eux, ces deux jeunes gens sont étrangement attirés l'un par l'autre, leurs blessures à l'âme et leur conception de la vie étant si proches...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Panini continue la réédition au format Deluxe de la sulfureuse série de Garth Ennis : The Boys. Après l'excellente mise en bouche qu'était le premier opus, ce second recueil regroupe pas moins de quatre albums : Des bleus à l'âme, Je vais pas te mentir soldat, Quand faut y aller..., ... Faut y aller. Le scénariste irlandais se montre dans un premier temps plutôt bavard. Les textes sont très nombreux et reviennent sur les origines et les secrets des super slips. Entre un hommage déguisé et une parodie grinçante, Ennis offre véritable background à son titre. Cela a le défaut d'être assez lent mais ce n'est que pour mieux renvoyer ces p'tis gars au front. Cette fois, c'est au tour des G-men de morfler ! L'auteur pense également au pauvre Hughie, qui avait perdu sa petite amie dans le précédent volet, et lui sert sur un plateau une nouvelle relation avec Annie. Mais elle est membre des Sept et l'écossais ne le sait pas. Comme d’habitude avec Garth Ennis, la violence, l'humour et une véritable profondeur émanent de ses récits. Darick Robertson et John Higgins élaborent un visuel alternant le bon et le moyen. Moins flamboyant que la première intégrale, la seconde offre néanmoins de jolis moments. A suivre !