L'histoire :
Revenu de la guerre du Vietnam, Frank Castle aurait du vivre heureux auprès de sa famille mais lors d'un banal pique-nique, sa femme et ses enfants furent assassinés par des hommes de main de la mafia. L'ancien soldat se lance dans une vengeance impitoyable contre le crime. Ses méthodes sont radicales et les cadavres de criminels s’accumulent. Surnommé désormais « le Punisher », il devient l’objet d’une véritable traque de la mafia mais aussi de la police de New York. Vivant à des endroits différents et malfamés régulièrement, il utilise des pseudonymes comme John Smith. Remontant rapidement la pyramide du crime grâce à quelques indics et une persuasion appuyée, le Punisher fait des ravages et finit par s’attirer les foudres de Ma Gnucci, une femme qui a la main-mise sur la mafia et n'hésite pas à envoyer ses hommes au casse-pipe tant que l'un d'eux parvient à tuer le Punisher...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Créé en 1974 par Gerry Conway, John Romita Sr et Ross Andru, le personnage du Punisher a connu de nombreux périples et traitements durant plus d'une vingtaine d'années, et pas forcément les meilleurs. Lorsque Marvel lance la gamme Marvel Knights, le pari est d'offrir à des auteurs un ton plus adulte et une plus grande liberté de création. La Maison aux idées s'offre donc le duo de Preacher ou de Hellblazer sur le Punisher, à savoir Garth Ennis au scénario et Steve Dillon aux dessins. L'alliance entre les deux britanniques va donner lieu à un run complètement déjanté dans lequel Frank Castle va s'en prendre, comme jamais jusqu'ici, à la mafia. Point de délire magique ou de super-pouvoirs, le Punisher fait avec ses armes à feu, blanches ou tout ce qu'il trouve et pouvant devenir létales. Dans cette première intégrale, vous pourrez découvrir un russe très puissant, une Ma' Gnucci increvable et impitoyable, des flics corrompus (mais jamais très longtemps avec notre héros !) mais également une flopée de cadavres de criminels. La violence est ouvertement explicite et l'humour joyeusement provocateur. Le ton de Garth Ennis est un pur régal et fait de ses épisodes un moment récréatif adéquat après une journée difficile. Le trait de Steve Dillon est toujours assez particulier mais va bien avec le personnage et cet univers urbain. Si vous étiez passé à côté des précédentes versions de cette série, nous ne saurions que trop vous conseiller de vous ruer dessus.