L'histoire :
À New York, un mariage se déroule dans la joie lorsque des types armés font irruption pendant les festivités et ouvrent le feu. Une trentaine de personnes sont tuées et quelques unes sont dans un état critique dont la mariée Rachel. Plus tard, sur la scène de crimes, l'inspecteur Walter Bolt rejoint l'inspecteur en chef Oscar Clemons. Parmi les corps, il y a celui d'un homme armé et qui n'était guère habillé pour un tel événement. Mauvais endroit, mauvais moment semble t-il. Walter Bolt reçoit alors un message sur son téléphone portable. L'expéditeur est inconnu et le contenu lui indique de se rendre en un lieu. Une enveloppe sous le bras, il emprunte le métro. Les différents éléments de l'enquête ne sont pas récupérés par n'importe qui. Frank Castle ne compte pas laisser ces meurtres impunis. Le Punisher entre en scène...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les scénaristes illustres se succèdent aux commandes du Punisher. Après Garth Ennis, Matt Fraction et Rick Remender, c'est au tour de Greg Rucka de nous offrir sa vision du justicier urbain. Dès les premières pages, la rupture de ton est là. Le romancier opte pour une approche plus proche des polars en terme de mécanique narrative. L'album s'ouvre sur un massacre orchestré par une bande armée. Nous suivrons ensuite l'enquête de deux inspecteurs, le quotidien d'une survivante du drame et les actes vengeurs de Frank Castle. Montant progressivement en puissance, on suit le sort des différents personnages avec attention, essayant de comprendre un peu mieux les raisons de la fusillade. Greg Rucka est un habitué du genre et parvient une fois de plus à nous embarquer dans son histoire. Celle-ci est en plus sublimée par l'excellente prestation de Marco Checchetto. L'italien se charge des trois quarts de l'album et présente un trait moderne, inspiré et parfaitement colorisé par un Matt Hollingsworth en grande forme. Mirko Colak, Michael Lark, Matthew Clarke et Matt Southwork viennent seconder sur quelques planches. Un premier album convaincant.