L'histoire :
La situation dégénère dans les égouts new-yorkais. Les Vengeurs de Nick Fury sont surpris par un effectif élevé de vampires, mais également par les surhumains qui ont été contaminés. Captain America a même été mordu par le nouveau DareDevil. Le pire est sans doute que le chef des suceurs de sang a dérobé une des armures de Tony Stark et qu'il s'en sert pour repousser les attaques. Il ordonne même à sa horde de quitter les lieux. Steve Rogers est emmené à l'hopital du Triskélion. Là-bas, les médecins sont pessimistes, mais ils n'ont pas l'occasion de poursuivre longtemps leurs investigations, car Blade endort tout le monde avec des fléchettes tranquillisantes. Si le chasseur de vampires s'est infiltré dans la tour, c'est pour enfoncer un pieux en argent dans le cœur de Captain America. Alors qu'il s'approche du leader des Ultimates, ce dernier rouvre les yeux...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Mark Millar a beau être l'un des créateurs de l'univers Ultimate, on était en droit d'attendre beaucoup mieux de ces Ultimate Avengers. Le premier cycle était bon, le second assez moyen, le troisième est quant à lui carrément poussif. En envoyant le groupe recruté par Nick Fury combattre des vampires, le scénariste de Kick Ass aurait du se munir d'un minimum de cartouches pour son scénario. Les rebondissements sont tout sauf surprenants, le rythme est plat et les incohérences innombrables ! L'ensemble est en outre assez ennuyeux et l'on se demande même comment Millar a pu se rater ainsi. Heureusement, il ne reste plus qu'un numéro consacré à ce cycle désespérant, avant de passer à une confrontation plus marrante (sur le papier, en tous cas) entre les Ultimate Avengers et les New Ultimates. Signalons également l'allusion au phénomène Twilight, avec deux pages qui ratent totalement leur effet comique. L'autre déception vient du dessin de Steve Dillon. L'illustrateur de nombreuses aventures du Punisher est pourtant loin d'être mauvais, d'ordinaire... Ici, son style ne colle pas du tout à l'univers super-héroïque et en plus, l'ensemble n'est pas très fouillé. Un numéro mauvais, qui n'échappe au pieux argenté que par la couverture réussie d'Olivier Coipel.