L'histoire :
Devant la Maison Blanche, les Vengeurs attendent l'arrivée de Ghost Rider. Ce dernier élimine les membres d'un club caritatif les uns après les autres. Or le dernier de la liste n'est autre que le vice-président des Etats-Unis. Encore à l'intérieur, celui-ci panique totalement à l'idée de recroiser la route du Ghost Rider. Vu qu'il avait pactisé avec le diable pour obtenir richesse et consécration, il lui vend son âme afin d'obtenir des pouvoirs similaires à celui qui doit l'agresser. Peu après, les vengeurs aperçoivent donc sortir le Ghost rider de la Maison Blanche. La veuve Noire s'agrippe à lui, mais quelques mètres plus loin, elle chute. C'est sans compter sur War Machine et Tyrone Chase, qui viennent à sa hauteur. Tous les deux ne parviennent pas à prendre l'avantage. Heureusement, le véritable Ghost Rider arrive et se jette sur la nouvelle apparence du vice-président. A force égale, leur combat risque de durer longtemps...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La seconde partie d'Ultimate Avengers (sur les quatre prévues) se conclut enfin ici. Entamée au quatrième numéro, la saga Crime and punishment démarrait de façon plutôt agréable, avec l'incorporation de nouveaux Vengeurs dans l'effectif de Nick Fury. Si le scénariste Mark Millar avait créé des univers intéressants et réussis (Ultimates, Wanted), il a aussi montré quelques petites baisses de régime occasionnelles. C'est le cas dans ce second cycle, qui intègre des thématiques comme la religion (?) mais se révèle très basique dans leur intégration. L'univers Ultimate s'est certes fait connaître par son rythme d'action trépidant, les deux épisodes se contentent inversement cette fois d'enchaîner des séquences sans originalité. Heureusement, la conclusion est plus intéressante et confirme que le Punisher n'oublie jamais rien. Leinil Francis Yu est lui aussi loin de son meilleur niveau. Le dessinateur sait pourtant être brillant. Comme au tome précédent, certaines planches laissent à désirer. Notamment, le Ghost Rider n'est pas particulièrement réussi. Ce cycle se conclut donc en demi-teinte. Espérons que le prochain, mettant en vedette Blade et illustré par Steve Dillon, soit plus intéressant...