L'histoire :
Maintenant qu'ils ont réussi à intercepter Captain America à Paris, les Vengeurs se rendent en Alaska au siège de l'AIM pour y chercher un Cube cosmique, une invention pouvant attribuer d'énormes pouvoirs à son utilisateur. Cependant, à leur arrivée, ils découvrent de nombreux cadavres de soldats. Tous ont été tués par Crâne Rouge, qui tient en main le fameux objet. Oeil de Faucon et la veuve Noire ne perdent pas un instant et lui tirent dessus. Toutes leurs balles s'arrêtent devant lui, bloquées semble-t-il par un mur invisible. Crâne Rouge utilise alors le Cube cosmique et détruit la base. Les Vengeurs sont tous légèrement blessés. War Machine n'attend plus et se jette sur leur ennemi. Au sol, Crâne Rouge encaisse sans mal les coups et les tirs de l'armure pilotée par James Rhodes. A Paris, Captain America réussit à s'enfuir et subtilise un avion. Il prend la direction de l'Alaska...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce troisième numéro d'Ultimate Avengers vient clore le premier cycle de 6 épisodes concoctés par Mark Millar. Durant les deux premiers opus, qui pour rappel contiennent deux épisodes chacun, le créateur des univers Ultimates a développé une nouvelle équipe de supers héros dirigés par Nick Fury. La première mission consistait à capturer un Captain America rendu fou par l'annonce de Crâne Rouge : il est son fils. Dans cet ultime volet de la saga, The next generation, Mark Millar envoie les Vengeurs combattre enfin Crâne Rouge dans une opposition extrêmement spectaculaire. Respectant parfaitement l'ambiance propre aux séries Ultimates, Millar joue la carte de l'action et il le fait toujours aussi bien. Certes, cette nouvelle série est loin d'être aussi indispensable que la première des Ultimates, mais le plaisir est toujours là. Sans faire de prouesse, le récit reste très solide. Carlos Pacheco dessine la série pour la dernière fois, avant de laisser sa place à Leinil Francis Yu sur le prochain numéro. Comme d'habitude, les dessins sont toujours très réussis. Un cycle divertissant, certes pas exempt de défauts, mais agréable à lire. C'est l'essentiel.