L'histoire :
Depuis la mort de Gwen Stacy, plus rien n’est comme avant. Spider-Man peine à travailler et Peter se demande sérieusement s’il ne doit pas jeter son masque à tout jamais. Même Tante May est favorable au changement et elle a décidé qu’ils déménageront. La maison est trop marquée par les décès. Peter n’a plus vraiment de but et même sa relation avec Mary Jane est devenue un peu tendue. Il a besoin d’un signe qui relancerait sa vie. Il a eu lieu mais pas du tout celui qu’il s’attendait à trouver : Harry Osborn est de retour ! Peter est choqué et inquiet. Il conseille à MJ de ne pas le fréquenter car il est dangereux. Harry, lui, essaie de refaire sa vie. Mais un homme en noir vient lui rendre visite. Et il ne s’agit pas d’un agent du S.H.I.E.L.D. ! Cet homme, appelé Shawn, prétend qu’il a assisté Norman Osborn jusqu’à ce qu’il soit arrêté. Il connaît tout de ce qui s’est passé et sait même que Peter Parker et Spider-Man ne font qu’un ! Cependant, ce qui l’intéresse est de libérer le père de Harry. Pour ce faire, il a un plan : Harry doit se rapprocher de Peter Parker à nouveau. En effet, Spider-Man sait tout et il a donc sûrement l’information de l’endroit où se trouve le Bouffon Vert.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On se rapproche petit à petit de la fin de la réédition de Ultimate Spider-Man à tout petit prix. Ce tome 7 est divisé en deux parties : l’un raconte l’avènement du Super-Bouffon et l’autre se concentre sur le Caïd. Brian Michael Bendis prend soin de détailler la psychologie de Peter Parker car la mort de Gwen Stacy a laissé des traces profondes. Un peu comme le voulait Stan Lee- et les films de Sam Raimi- le personnage vit des difficultés énormes liées à son âge : crise d’identité, doute et désespoir, tourments amoureux… Son lien avec Mary Jane devient très compliqué, notamment avec le retour d’Harry Osborn, créant le thème classique du triangle amoureux. Cependant, le tout passe beaucoup trop vite. Les transformations subtiles qu’opérait Bendis au Spiderverse tournent dorénavant à la facilité. C’est malheureusement le cas avec la venue du Super Bouffon. Même s’il y a quelques bonnes idées, on a l’impression que le scénariste a aussi emprunté des raccourcis pour accélérer son récit. Finalement, le Super-Bouffon est bien moins impressionnant que le Bouffon Vert et le face à face avec Spider-Man est tellement classique et déjà vu qu’on l’oublie rapidement. Par contre, le retour du Caïd donne lieu à une intrigue complètement délurée avec pas moins de cinq super-héros qui participent à la fête : la Chatte Noire, Iron Fist, Shang Chi, Moon Knight et Elektra. Quand en plus ce joyeux monde a des objectifs bien différents, cela donne un récit totalement débridé et parfois, moins bien maîtrisé. On appréciera toutefois la gigantesque baston qui résulte de leur présence. Quel régal également de revoir les dessins de Mark Bagley. Son dynamisme et la puissance de ses visages fait merveille.