L'histoire :
Angel a perdu pied et a laissé sa personnalité de Cavalier d'Apocalypse s'emparer de lui. Afin de sauver leur ami, Wolverine, Psylocke, Deadpool et Fantomex font confiance au Fauve Noir et se préparent à se rendre dans l'Ère d'Apocalypse. Là-bas, ils pourront trouver une graine de vie pouvant soigner Angel. Malgré le peu de confiance que font les membres de X-Force à ce Hank McCoy venant de cette dimension, ils n'ont pas le choix. En traversant un portail, ils atteignent une ville déserte en apparence. En montant tout en haut d'un immeuble, ils perçoivent la présence de nombreuses sentinelles. Le laboratoire du Fauve Noir se situe en plein milieu d'une zone où les machines sont les plus nombreuses. Parvenant à atteindre l'officine, ils tombent nez à nez avec Diablo puis avec Dents de Sabre. Sunfire apparaît à son tour et détruit la graine de vie que Wolverine et ses amis étaient venus chercher...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec sa gueule d'ange et sa paire d'ailes, Warren Worthington III a longtemps figuré parmi les mutants favoris des fans de X-Men. Ce n'est que quelques années plus tard qu'il devint Archangel, l'un des Quatre Cavaliers d'Apocalypse. Navigant depuis entre le bien (Angel) et le mal (Archangel), Warren a toujours été une source d'inspiration pour les artistes. Lorsque Marvel confie au scénariste Rick Remender la destinée de la série Uncanny X-Force, ce dernier montre dès les premiers épisodes l'aspect bipolaire de ce héros et dans le premier recueil, nous avions pu le voir succomber une fois de plus à sa part sombre dans les dernières pages. Dans La Saga de l'Ange Noir, Wolverine et son équipe vont se rendre dans le seul endroit où ils sont susceptibles de sauver Warren : dans l'Ère d'Apocalypse. Rendu célèbre lors de l'event du même nom, cette réalité subit le joug du redoutable Apocalypse. Dès les premières pages, l'atmosphère est d'une rare noirceur. Le monde dans lequel déambule les X-Force ne laisse place à aucun espoir. Mené de manière extrêmement dynamique, le récit enchaîne les scènes de combat et d'action sans faiblir. L'auteur n'a pas peur d'intégrer des aspects parfois démesurés à son scénario avec la présence des Quatre Cavaliers de l'Apocalypse ou même d'un Céleste. Jerome Opeña sublime la qualité du récit par des planches assez incroyables. Les personnages, sous son coup de crayon, en sortent sublimés et plus charismatiques les uns que les autres. Mark Brooks, Esad Ribic et Robbi Rodriguez prêtent mains fortes à l'artiste le temps de quelques pages. Saisissant, trépidant et parfaitement orchestré, cet album est une des meilleures sagas jamais écrites par Rick Remender du temps de son séjour chez Marvel. Sorry Angel, sorry so...