L'histoire :
Dans les ruelles sombres de Seattle, vers minuit, un groupe de jeunes gens s'en prend à un clochard. Alors que l'un d'eux a un couteau en main et s'apprête à exorbiter un des yeux du pauvre homme, une voix se fait entendre. Une jeune femme s'approche. Des lunettes de soleil et un long manteau dissimulent une véritable beauté. Celle-ci demande au groupe de se calmer et de partir. Ils n'en ont que faire et menacent ànouveau le clochard. La femme sourit alors et laisse apparaître deux canines nettement plus longues que la normale. Elle se nomme Vampirella et malgré des origines vampiriques, elle lutte contre les suceurs de sang. Rapidement, elle maîtrise les voyous et laisse la victime partir de là. Une voiture de police observe la scène à quelques mètres de là. A l'intérieur, deux policiers, eux aussi des vampires, parlent d'éliminer cette justicière...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A la fin des années 60, Vampirella fait fureur ! Cette héroïne, très court vêtue, se différencie des têtes de gondole habituelles de par sa nature. En effet, elle n'est autre qu'une vampire, luttant contre ses congénères. Depuis 2011, une nouvelle série lui est consacrée chez Dynamite. C'est à Eric Trautmann qu'a été dévouée la tâche de relancer la belle vampire. Malheureusement, il semble bien que créer une histoire intéressante et solide fut trop difficile. Le récit se révèle un cumul de poncifs aussi grandiloquents qu'aberrants. Les rebondissements s'enchaînent sans que cela ne soit très passionnant. Vampirella lorgne sur le genre qu'est l'horreur mais ne parvient pas à éveiller un éventuel frisson de peur ou de plaisir lors de la lecture. Les dessins sont bien trop moyens pour rattraper l'ensemble. Il ne suffit pas d'une couverture sympa et d'une héroïne hyper sexy pour convaincre le chaland. Si pour faire de tels retours, on ne pourra que conseiller à Vampirella de rester dans sa tombe !