L'histoire :
Au service des parcs nationaux, Wax, un ancien employé, reprend du service. Il possède des pouvoirs hypnotiques et se penche d’emblée sur des dossiers qui lui semblent étranges. Il travaille en fait pour le compte de Jack Marlowe, un guerrier synthétique. Ce commanditaire est un riche industriel qui, après avoir tenté d’amener la paix dans le monde par les armes, a décidé de changer son approche. Il rachète entreprise après entreprise et souhaite être le leadeur mondial sur de nombreuses références comme les piles et batteries dont l’énergie provient d’un autre monde. Pour cela, il a placé ses hommes à des postes importants de la société américaine : C.C. Rendozzo, un courtier en informations, Grifter, un mercenaire et donc Wax lui-même. Dans la politique d’imposer la marque Halo aux yeux du monde, Jack Marlowe acquiert un cabinet comptable et voit en l’un des employés, un partenaire de choix. Le dénommé Dolby conseille alors son nouveau président sur les offres d’achat à faire, le changement est en marche…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Créé par Jim Lee, Wildcats est une bande de super héros peu communs. Cette Version 3.0 est en fait la troisième incarnation de cette équipe destinée cette fois-ci à un public plus adulte, d’où son classement dans la collection WIldstorm. Nous retrouvons effectivement des thèmes plus sérieux, à savoir une critique acerbe du capitalisme actuel et de ses déboires, travail des enfants, rachats à tout-va d’entreprises, etc. Si l’intention est louable, il faut bien dire que le résultat est loin d’être pertinent, non pas dans son discours, mais dans sa narration maladroite, confuse et pénible. Joe Casey essaie tant bien que mal d’expliquer simplement qui sont ses protagonistes au travers de multiples flashbacks, mais il n’y arrive pas vraiment. Signalons que c’est au traducteur, le scénariste Alex Nikolavitch, que l’on doit une préface plus explicite sur l’origine de Wildcats ! La prestation de Dustin Nguyen est aussi peu marquante : un trait semblant plus fin qu’à l’accoutumée et des visages peu expressifs. Tout n’est pas mauvais dans ce titre, le meilleur point concerne toutes les fausses publicités Halo disséminées tout au long du tome. C’est déjà ça…