L'histoire :
Depuis plusieurs jours, des fées sévissent dans toute l’Angleterre, laissant de nombreux cadavres humains derrière elles. Pire encore, l’enfant d’un ministre a été enlevé par un monstre. Afin de lutter contre ces phénomènes, le président du Comité Conjoint du Renseignement décide d’envoyer l’un de ses agents, Pete Wisdom, résoudre ces problèmes. Wisdom s’entoure d’une équipe de choc : Tink une fée dissidente, John le skrull, Sid alias Captain Midlands et une nouvelle venue, Maureen Raven, une télépathe. Partant de leur base, ils sont téléportés dans une autre dimension et se rendent au fort des fées. Après un combat quelque peu sanglant, ils découvrent la chambre des cartes où Maureen a une vision : elle voit qui a kidnappé l’enfant. Mais à cause de ses pouvoirs, elle téléporte tous les membres de l’équipe dans une forêt embrumée. De nombreuses fées entourent alors l’équipe de Wisdom, mais ceux-ci se jettent au combat avec vigueur. Tink voit alors qui est le véritable monstre, il s’agit de son père et il annonce avoir emmené l’enfant afin d’en faire le futur ambassadeur entre le monde des humains et celui des fées…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si les Etats-Unis ont une flopée de super héros, ceux provenant d’Angleterre sont beaucoup moins nombreux. Il y a heureusement Captain Britain et son équipe d’Excalibur. Ancien membre de cette unité, Pete Wisdom récolte ici de nombreuses missions confiées par le Comité Conjoint du Renseignement. Nous suivons donc le magicien dans une enquête pour le moins étrange, où il est confronté à une tonne d’ennemis, des fées, des géants, un dragon et des martiens ! Les rebondissements se suivent, s’accumulent, se télescopent et un problème se fait clairement sentir concernant la cohérence de l’ensemble. On a vraiment l’impression que le scénariste a opté pour un aspect parodique de l’histoire où il essaie d’inclure de nombreuses idées toutes plus loufoques les unes que les autres. Si l’humour fonctionne parfois, le récit a bien du mal à nous tenir en haleine jusqu’au bout ! A l’inverse du fond de cette aventure, les dessins sont de bien meilleure facture et ce malgré le changement de dessinateur après les deux premiers chapitres. Au final, Wisdom peinera tout de même à convaincre en raison d’un manque évident d’intérêt…