L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- Wolverine & The X-Men, : Mutatis Mutandis #1 & 2 : "Congratulations ! It's a Brood !" ; "Always Bet on X !" : L’école pour jeunes mutants que Wolverine vient de reprendre à sa charge a du faire face à la menace du Club des Damnés. Une opération qui a englouti tous les fonds. Il va falloir très vite renflouer les caisses, sous peine de banqueroute. De plus, Angel, un des membres fondateurs des X-Men vient d'y être admis, avec Genesis, un clone d'Apocalypse...
- Wolverine (vol.4) #18 : Goodbye Chinatown part 2 : Chinatown et ses mystères... Logan y avait planqué un joli magot, mais à son retour, il constate amèrement qu'il s'est envolé ! Sa planque a été retournée et le quartier est à feu et à sang à cause du trafic d'héroïne. Mais Wolverine est le Dragon Noir, le parrain du crime organisé, et il se doit d'agir pour remettre chacun à sa place !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après des arcs particulièrement violents exploitant le côté hardcore du Mutos, Jason Aaron change de registre avec Wolverine & The X-Men, où seul le fun compte ! Le scénariste a déjà réussi à introduire beaucoup de légèreté dans ce run, en transformant le lamineur canadien en professeur de la "mutanité", mais dans ces épisodes, ça délire plein pot. Avec la leçon de prof' Fauve, qui emmène les élèves mutants en plein système sanguin du Crapaud, pour toucher du doigt le gène X, Aaron adresse un clin d’œil très amusant au long métrage kitsch à souhait Le voyage fantastique. Avec un récit chorale, on voit Kitty qui abrite une portée de Broods et Wolverine voyager dans l'espace, pour se refaire la cerise dans le plus grand casino de la galaxie ! Autre référence au cinéma : les Broods, des créatures qui sont le pendant Marvel des Aliens, à ceci près qu'ils se développent comme un virus. Bref, c'est un sacré délire qui s'appuie sur des dessins biens sages de Nick Bradshaw. Justin Ponsor colle des couleurs flashy et et lumineuses qui égayent encore plus l'ensemble. Après le run de Chris Bachalo, la différence de style graphique est frappante, car ici, les planches sont assez banales... Dommage ! La seconde série nous fait faire un petit bon en arrière dans le temps. Logan y est le Dragon Noir de Chinatown. Ron Garney égaille nos pupilles et si c'est la castagne qui est le fil conducteur, son trait précis et dynamique assure le spectacle. Un numéro divertissant.