L'histoire :
Dilemme : Le plus bestial des X-Men fait le ménage au milieu d’une maffia asiatique. Rien de plus classique, mais cela ne l’empêche pas pour autant de se poser la question de sa soi-disant facilité à tuer… Et d’interroger : Serval, n’est-il rien d’autre qu’un monstre froid ?
La malédiction de la Griffe Jaune : L’homme qui a donné le nom à ce cartel asiatique reprend du service, quelques années après que le SHIELD de Nick Fury l’ait fait tomber. Depuis, Logan est devenu le chef des Dragons Noirs, à Chinatown. A ce titre, une jeune fille qui a été menacée de mort lui demande de l’aide. Logan ne tarde pas à comprendre l’ampleur du danger…
Mesures désespérées : Wolverine et le Fauve, ainsi que cinq Morlocks qu’ils sont venus sauver, sont prisonniers d’un éboulement. Mais maintenant qu’il ne s’agit plus de se battre, les deux X-Men seront-ils vraiment utiles ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On peut dire que Panini sait faire son autopromotion : cela faisait plusieurs mois que ce numéro était annoncé comme spécial. Après le très bon niveau des arcs précédents (Old Man Logan, Arme X et Les hommes d’Adamantium), on pouvait imaginer un évènement digne de ce nom. Hélas, la fête est gâchée par le final, une réédition d’un run de 1998 qui délivre 11 planches insipides. Le dessin de Jason Craig est tout simplement hideux et le scénar se révèle indigent. C’est d’autant plus dommage que le reste du numéro est bon. Le premier récit (11 planches également), s’il est simple, met en scène Wolverine dans un combat sanglant qui a fait sa légende. Le visuel de Finch, avec l’encrage de Danny Spawn Miki en met plein les yeux. A noter que le dessinateur coécrit le scénario avec C.B. Cebulski, les dialogues étant confiés à James Asmus. Toute la puissance de Logan y est admirablement rendue. Le second récit est le morceau de choix du mensuel (22 planches). Si Dean Motter signe un scénario des plus classiques, il soigne la fluidité de la narration et le dessin de Greg Scott est aussi très efficace. Une dernière fois, il est vraiment dommage que le dernier récit soit indigne des deux autres et il ruine totalement l’intérêt de ce numéro. Malgré cela, précipitez-vous dessus si vous êtes fan, le bruit court que Panini pilonne ses périodiques invendus à Vitesse grand V, au grand dam de ceux qui seront en retard !