L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- Wolverine Origins #38 - #39 : Romulus, Part 2 & 3 : Depuis qu'il existe, Wolverine est traqué comme une bête. Ses pouvoirs et son exosquelette en adamantium lui valent d'être perpétuellement convoité. A force de manipulations et de lavages de cerveau, il a connu une amnésie, qu'il a également surmontée. Et depuis qu'il a recouvré la mémoire, il n'a de cesse de se venger. Sa vendetta l'amène à constater que, dans son parcours sanglant, un nom revient sans cesse : celui de Romulus...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Début d'une mini-série en trois épisodes, justement baptisée Romulus, puisqu'on garde le meilleur pour la fin ! En effet ces deux premiers chapitres annoncent clairement la couleur : ça bourrine, ça torture, ça lacère et Romulus sera le dernier de la liste du griffu... Un grand classique pour Logan, dont c'est aussi la marque de fabrique. De là à le cantonner au rôle de découpeur de service, il n'y a pas loin. Daniel Way livre en effet un début d'histoire efficace, mais aussi vu et revu. Les combats s'enchaînent comme les tableaux d'un jeu vidéo à la Mortal Kombat, et c'est le lecteur qui souffle à Logan le fameux «Finish him ! ». Certes, tout prend désormais un sens, car Romulus a un plan machiavélique, mais ça, inutile d'être devin pour l'avoir d'ores et déjà compris. Scott Eaton fait le boulot, avec des planches punchy, mais les expressions de rage de tous les personnages sont très similaires, finissant, à force de répétition, par devenir banales. Son style est correct, mais les poses, les grimaces et les personnages hypertrophiés, peuvent fatiguer à la longue... Pour résumer, un numéro loin d'être catastrophique, mais loin également de soulever l'enthousiasme...