L'histoire :
C'est de notoriété publique : les innombrables expérimentations subies par Logan lui ont ôté une partie de ses souvenirs. Lavages de cerveau, reprogrammations diverses et reset total semblent être sa malédiction. Mais la volonté du plus taciturne des mutants est aussi solide que le célèbre Adamantium qui forme son squelette. Et peu à peu, un souvenir obsédant se démarque : Romulus… Logan finit par en découvrir l'identité et la confrontation ne tourne pas à son avantage. Malgré tout, il découvre que celui qui a toujours gardé une emprise sur lui compte l'opposer à son propre fils, Daken ! Le survivant sera proclamé successeur de Romulus. Logan ne peut s'y résigner, mais son fils a accepté le marché. Pour mettre en échec ce plan diabolique, Logan va demander de l'aide à Bruce Banner, celui qui s'est libéré de Hulk, et dont le fils, Skaar, est aussi menacé par la personnalité du colosse de Jade. Mais la réputation bestiale du X-Man a bien de quoi faire hésiter ceux qu'il sollicite…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sept contre un est une série issue de Wolverine Origins, un magazine qui a déjà livré aux fans du plus violent des X-Men d'épiques épisodes. Ces deux là, qui nous mènent à mi-chemin de l'intrigue, peuvent être qualifiés d'honnêtes. Les puristes du personnage trouveront toujours à redire que l'appel à l'aide de Logan ne correspond pas à sa personnalité. On leur répondra alors que de puriste à pinailleur, il n'y a qu'un pas qu'ils ont allègrement franchi ! Le canadien a certes la tête dure, de là à renoncer à un coup de griffe, pardon, coup de main légitime, faut pas pousser non plus. Tête de bois et Adamantium n'ont jamais signifié idiot qui renonce à mettre les moyens nécessaires à se sortir d'une situation presqu'inextricable… C'est ainsi qu'on a le plaisir de voir apparaître un casting plutôt riche : Bruce Banner et son fils Skaar (ce qui renvoie à Wolverine et Daken), bien sûr les X-Men réfugiés à Utopia, avec une place de choix pour la Cape et l'Epée (un duo de personnages créé dans les années 80 par Bill Mantlo) et surtout le Samouraï d'Argent ! Sans parler du reste... mais on ne peut pas tout dire. Daniel Way, que les fans de la revue Astonishing X-Men et de House of M connaissent bien, signe un scénario qui combine assez habilement psychologie et action. Quant au dessin de Doug Braithwaite (Flash, JLA), il devient magnifique lorsqu'il réalise lui-même encrage et lavis. En bref, pas de quoi faire la fine bouche !