L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- Daken : Dark Wolverine #20, #21, #22, #23: A Love Story ? and Lost Weekend (Une histoire d'amour ? et Week-end perdu) : Donna Kiel est un agent du FBI qui traque Daken depuis un moment. Mais sa rencontre avec lui l'a déstabilisée au plus haut point... A force de consommer de La Flamme, une drogue hyper-nocive, le système immunitaire de Daken s'est déréglé. Personne, même Red Richards ne sait comment sauver le terrible fils de Wolverine...
- Wolverine #900 : Worst There Is (Le pire qui soit) : Alors que Logan cuve sur un banc public, une petite fille le réveille. Elle est à la recherche de son père, parti après une énième dispute avec sa mère.Touché par cette histoire, le griffu aide la fillette à retrouver son drôle de paternel...
- Wolverine : The Anniversary 1 : Ghosts (Fantômes) : Chacun sait que Wolverine est hanté par un tas de souvenirs. Même lorsqu'il dort, ils se manifestent à lui...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dark Wolverine n'est plus, vive Daken ! C'est en effet ce qu'on pourrait se dire, puisque la publication centrée sur le fils maudit de Logan est abandonnée à peine deux ans après sa sortie. Quitte à spoiler d'emblée le contenu la revue, sachez que si vous tenez à posséder chaque épisode qui met en scène la mort d'un personnage Marvel, même secondaire, celui-ci tombera de fait dans votre escarcelle ! Car aux USA, pour plier une série, rien de plus simple que d'en supprimer la tête d'affiche. Même si on se doute bien que Daken ressortira tôt ou tard d'un tiroir, sa folle trajectoire vient donc se briser ici. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que le récit, pour dynamique qu'il est, n'est pas à confier aux plus jeunes. Daken ayant surconsommé une drogue ultra-puissante, son facteur auto-guérissant est déréglé. Pour purger le poison, son organisme détruit toutes les cellules, même saines ! Se sachant condamné, il entame alors un dernier baroud d'honneur, qui consiste à pratiquer la terre brûlée. Rien d'original, mais ça a le mérite de bien coller à la folie du personnage. A défaut d'être culte, la mini-série sera marquée par son côté hardcore ! Soulignons au passage le travail correct des graphistes, alternant l'acceptable avec le très bon parfois. Le reste de la revue est consacré à deux épisodes indépendants, anecdotiques mais agréables. Le premier d'entre-eux propose une rencontre entre une enfant prise dans le conflit qui oppose ses parents. Elle recherche son père, alcoolique et violent et qui ne n'oubliera pas de si tôt son face à face avec le griffu ! Enfin, ce numéro s'achève avec les terribles planches de Daniel Freedman. qui illustrent la hantise de Wolverine quant à ses amours japonaises. A vos kiosques pour un opus plein de piquant !
