L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
-Wolverines #15 à #20 : Wolverine a réussi à détruire les installations secrètes du programme Arme X, mais il y a laissé la vie. Son sacrifice a sauvé des vies, dont celles de cobayes comme Junk, Endo, Skel, Shogun et Neuro. Très vite, ils s'aperçoivent qu'ils portent en eux un programme qui détruira leur ADN. Une course contre la montre s'engage pour eux et les mènera à affronter des dangers qu'ils ne soupçonnent pas...
-Death of Wolverine : Life after Logan #1 (Quelque chose de toi) : Comme beaucoup de X-Men, Hisako a du mal à supporter l'absence définitive de Logan...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Charles Soule est le scénariste à qui Marvel a fait confiance pour écrire La mort de Wolverine, pour un résultat assez peu probant. Wolverines est un récit en 20 chapitres qui fait suite à la disparition du Glouton, et l'adjectif qui nous vient à l'esprit maintenant que cette mini-saga se termine est juste « catastrophique » ! La sauce n'a jamais pris et les tribulations de 5 créatures sorties de nulle part (il a bon dos le projet Arme X), n'ont jamais cessé de nous ennuyer. Le scénario est d'une faiblesse consternante. Sous prétexte de posséder le même facteur d'autoguérison que Logan, Mystique, Dents de Sabre, X-23, Lady Deathtrike et Daken se sont vus attribuer le surnom de Wolverines de façon artificielle, mais il n'y a rien en commun dans ces aventures avec le piment que, parfois, on pouvait trouver chez le Mutos canadien. A l'arrivée, ce récit est aussi creux qu'une coquille d'huître après un réveillon du nouvel-An et ces 6 derniers épisodes sont indigestes à souhait. Les fight s'enchaînent, entrecoupés de dialogues surabondants sensés expliquer les trahisons qui se multiplient parmi la foule de personnages présents. Monsieur Sinistre et Mystique jouent les premiers rôles dans cette conclusion insipide et qui s'inscrit déjà dans les prémices annonciateurs du prochain event : Secret Wars. Seuls les graphismes de Jonathan Marks méritent d'être mis en avant dans ce bourbier à la sauce post-mortem. On a juste envie de tirer un trait définitif sur cette série et de dire : « next ! ».