L'histoire :
Au programme de ce numéro (kiosque) :
-Wolerines #1 à #7 : Wolverine est mort en détruisant le nouveau complexe du Dr Cornelius, instigateur du projet Arme X. Il a succombé en étant totalement recouvert par de l'adamantium. Mais le savant fou a mené d'innombrables expériences sur autant de cobayes. Certains ont réussi à s'évader des horribles labos, comme Junk, Squel, Neuro, Endo et Shogun. Ces derniers se sont aperçus qu'ils portaient un code d'auto-destruction implanté par Cornelius. Ils ont kidnappé Daken, X-23, Lady Deathstrike, Mystique et Dents de Sabre pour récupérer à leur compte leur facteur auto-guérisseur et apprennent que M. Sinistre compte récupérer ce qu'il reste de Wolverine. Une alliance contre-nature est conclue entre-eux pour contrer le plan de Sinistre...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un magazine qui publiait de piètres chapitres en guise de prologue, cette fois-ci c'est vraiment parti avec 7 premiers épisodes, qui, malheureusement, ne s'avèrent guère meilleurs. On est pourtant très vite plongé dans le bain avec de la baston d'entrée de jeu. Mais ce n'est déjà pas suffisant et le reste du récit est tellement convenu qu'il ne provoque aucune passion. Pourtant, le chapitre dessiné par Juan Doe, qui montre une Fantomelle braquer un T-Shirt du Punisher amène pas mal de fun, mais ce n'est qu'une bouffée d'oxygène dans ce récit fadasse, dont la fin du 1er run frise le ridicule, avec une transition particulièrement lourdaude pour introduire la suite des événements. Si bien qu'à partir de la seconde moitié du bimestriel, l'intérêt du lecteur ne fait que décliner. Les situations dans lesquelles se retrouvent les protagonistes deviennent en confuses, avec une issue téléphonées. Quant aux prestations des dessinateurs, elles sont aussi très variables, avec du bon (Alisson Borges, Juan Doe et Jonathan Marks) et du moins bon (le tandem Nick Bradshaw/Walden Wong ne marche carrément pas, mais le pire, c'est le dernier chapitre dessiné par Kris Anka, qui semble avoir oublié la notion d'arrière-plan). Bref, si l'objectif était de faire regretter l'absence du Griffu, dont les derniers épisodes n'étaient pourtant pas top, c'est sacrément réussi ! C'est dire l'exploit...