L'histoire :
Tout le monde sait que l'univers est infini, mais on en oublierait presque que durant de nombreuses années, les X Men ont protégés la Terre de toutes menaces, y compris celles venant de l'espace. Les espèces extraterrestres sont nombreuses, shi'ars, krees ou encore skrulls. Certaines se confrontent régulièrement, d'autres se rapprochent. Aliyah Bishop, la fille d'un X-Men et d'une shi'ar, est d'ailleurs l'une des rares survivantes du conflit qui mina sa galaxie. Elle assiste sans le vouloir à un curieux échange entre des krees et des négriers faisant commerce d'êtres vivants et les transportant entre les dimensions. Aliyah, qui les observe en cachette, se fait surprendre par deux mutants, Nocturne et Cyrène. Après une lutte pour le moins spectaculaire, elle réussit à s'en sortir mais voit que l'échange ne s'est pas vraiment déroulé comme prévu. Les krees sont en réalité des skrulls, l'espèce métamorphe, et le cocon contient une personne que tout le monde croyait morte : Jean Grey !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Décidément, le nom de Chris Claremont semble intimement lié aux X-Men ! Le scénariste a durant de nombreuses années participé à l'essor des mutants dans le monde des comics, mais il n'a jamais su convaincre en dehors de ses participations chez Marvel, à l'exception du prometteur Wanderers sorti récemment. Marvel a confié à Claremont la lourde tâche de présenter une fin à la saga des X-Men en 2003 et 24 chapitres furent nécessaire pour achever cette gigantesque aventure ! D'emblée, l'histoire nous rappelle que l'univers est en proie à de multiples conflits inter-espèces et que l'une des races les plus belliqueuses de l'espace souhaite s'occuper de la Terre et de ses habitants. Bien entendu, il s'agit des Skrulls, des guerriers à l'apparence d'orcs, tout droit sorti du Seigneur des anneaux ou de Warcraft, la technologie en plus ceci dit, tant leurs armes sont high-tech. Le synopsis est assez prometteur, mais la mythologie des X-Men est vaste et le scénariste rame un peu pour ne rien oublier… En effet, entre les personnages inutiles dans l'histoire (il y en a un certain nombre qui ne font pas vraiment avancer l'histoire) et une action ardue à suivre, Claremont essaie tant bien que mal de simplifier son récit, sans y parvenir tout à fait. Le néophyte aura bien du mal à s'y retrouver… Par exemple, les rebondissements se font parfois terriblement attendre, alors qu’à d’autres moments, ils sont carrément « énheaurme » ! Dommage que ce début soit aussi confus, car les dessins de Sean Chen sont corrects, la brochette de personnages étant réussie, malgré leur effectif important. Cette première partie de diptyque mitigée se révélera, on l'espère, plus intéressante dans le second tome…
