L'histoire :
Ce premier numéro d’X-Men Select se compose de :
- Uncanny X-Force – Fear Itself (épisodes 1 à3) : le monde est en proie à une croissance de la violence et de la peur depuis que le serpent, un Dieu maléfique asgardien réanime ses troupes. D’autres individus déséquilibrés profitent de la panique pour provoquer de nouvelles catastrophes. C’est ainsi qu’un type s'explose au milieu d’un aéroport, faisantt ainsi de nombreuses victimes. Pour Wolverine et Archangel, X-Force doit intervenir et maintenant…
- Wolverine – Fear Itself (épisodes 1 à 3) : dans un hangar secret de l’armée américaine, un vaisseau porteur est volé par des membres d’une organisation appelée STRIKE. Wolverine et Melita sont tous deux à New York. Si le premier règle son compte à l’épouvantail, la journaliste profite de la peur créée par les sbires du Serpent pour couvrir les différents sinistres. Wolverine, une fois son ennemi neutralisé, reçoit un appel de Steve Rogers qui le charge de retrouver le porteur…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
X-Men select est une nouvelle revue consacrée aux mutants qui succède à X-Men hors série. Pour inaugurer ce trimestriel, Panini a choisi deux sagas prenant place durant les événements de l’event Fear Itself. La première est Uncanny X-Force qui s'offre une petite pause pendant les arcs narratifs de Rick Remender. C'est Rob Williams qui scénarise et qui, disons-le, s'en sort correctement mais sans éclat. L'équipe de X-Force part sur les traces de dangereux terroristes désirant profiter de la peur provoquée par les sbires du Serpent pour semer un peu plus la panique. Les trois épisodes sont assez divertissants, Deadpool multiplie les vannes, mais ils n'ont aucun impact sur l'event en soit. Cette pause se révèle agréable grâce notamment aux dessins de Simone Bianchi qui, année après année, s'installe comme un dessinateur au trait original et personnel, chose trop rare dans le 9ème art. La seconde moitié de la revue est consacrée à Wolverine, qui, bien qu'il fasse partie des X-Men, de X-Force et des Avengers, trouve encore le temps de vivre quelques aventures en solo. Steh Peck envoie le griffu intercepter un porteur (le gigantesque vaisseau du HAMMER !) qui a été dérobé par des ennemis plutôt étonnants. Là non plus, le récit ne brille pas par son originalité mais a le mérite de proposer son lot d'action, avec en plus quelques jolies cases de Roland Boschi. Un premier numéro pas indispensable mais qui devrait satisfaire les amateurs des deux séries présentes, ne serait-ce que visuellement.