L'histoire :
Rien ne va plus à Londres. La capitale du royaume britannique subit une invasion de morts vivants qui se répand très vite. Les cas ont même infesté l’hôpital. Les beaux quartiers n'ont pas encore cédé aux assauts des dévoreurs de cervelles et alors que certains essaient de prévenir les plus fortunés, ils tombent sur des réactions étonnantes. Ebenezer Scrooge, un vieil homme aigri, n'écoute pas les avertissements et envoie paître tous ceux qui le dérangent. Une fois son travail terminé, il rentre chez lui. Cela a beau être la veille de Noël, il ne compte pas vraiment fêter l'événement et ce, d'une quelconque façon. Chez lui, Scrooge est victime d'une hallucination où un attelage se rue sur lui. Le vieil homme n'a rien à l'exception d'une marque de morsure sur le bras. Alors qu'il part dans sa chambre, il entend la voix d'une vieille connaissance, son ancien assistant décédé il y a peu...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Chez Marvel, les zombies se sont fait une belle place ces dernières années. Après les Marvel Zombies à la qualité décroissante, Jim McCann revisite le classique de Charles Dickens : Chant de Noël. Dans l’histoire originale, un vieil homme antipathique et radin recevait la veille de Noël la visite de trois fantômes qui l’amèneront à changer sa façon de penser. Scrooge est un personnage marquant de la littérature américaine puisqu'il a même influencé Walt Disney pour la création de Picsou. Dans Zombies Christmas Carol, le scénariste a insufflé une menace supplémentaire pour Scrooge : les morts vivants. Un peu à l'instar d'un Seth Grahame-Smith sur Orgueil et préjugés et zombies, l'auteur se permet des divagations horrifiques amusantes et parfois saugrenues. L'ensemble est très lisible mais on s'interroge sur la fidélité à l’œuvre originale qui reste assez grande, peut-être trop ! On regrettera aussi l'aspect un peu trop bavard de l'album. Au niveau des dessins, David Baldeon et Jeremy Treece offrent des planches très correctes, lisibles et soignées. Zombies Christmas Carol est une lecture loin d'être désagréable, mais pas essentielle non plus.
