L'histoire :
Fahrid est dans la chambre étudiante d'un ami qui lui explique comment accéder au darknet pour se procurer la drogue qu'il revend ensuite sur le campus. Leur curiosité les pousse à chercher s'il est possible d'accéder à des Red Rooms, des salles de torture virtuelle. Mais la curiosité est un vilain défaut…
Julie, une streameuse spécialisée en jeux vidéo rétro, et son caméraman Charles, retrouvent, suite à une enquête, une cartouche du jeu NES Salamon Testamentuma, un jeu dont personne n'a jamais entendu parler. Mais lorsqu'elle essaie d'y jouer, ils comprennent pourquoi il était enterré au milieu du désert.
Peter, un employé de fastfood dans un centre commercial, est maltraité par un employé d'un magasin de chaussures devant sa collègue, la fille qu'il aime. En rentrant chez lui, il regarde des vidéos d'un influenceur qui donne des conseils toxiques pour « retrouver sa masculinité perdue ». Bien entendu, cela va tourner au drame...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans un monde où le numérique prend de plus en plus de place dans nos vies, les rumeurs macabres sont nombreuses. Bien que parfois invérifiables, elles n'en sont pas moins glaçantes. C'est dans ce contexte que se déroulent les trois histoires proposées dans ce Lowreader T3, en partenariat avec Émile et Seb du podcast Distorsion, des spécialistes dans ce domaine. Elles abordent le darknet, les horreurs qu'on peut y trouver et les dangers qui y guettent, les creepypastas entourant les jeux vidéo prétendument maudits, ainsi que les influenceurs toxiques qui poussent les personnes psychologiquement fragiles à commettre des actes horribles. Ces histoires sont sublimées respectivement par le dessin cartoonesque gore de Petit Rapace, le style graphique rappelant l'animation japonaise de Rours, qui s'accorde parfaitement avec l'univers du streaming et des jeux vidéo, et le style comics de Pivwan. Il est également à noter l'importance des articles d'Émile et Seb qui permettent d'approfondir chaque sujet, la nouvelle de Tanguy Mandias, glaçante, ainsi que la sublime couverture de Corgumeli. Une série d'une qualité constante qui glace le sang autant qu'elle fascine.