L'histoire :
Jakita Wagner apprend à ses partenaires de Planetary la mort de Jack Carter. Tous se rendent à l’enterrement. Elijah les interroge sur le défunt et apprend que celui-ci leur servait régulièrement d’indic, qu’il était doté de dons pour la magie et les pratiques occultes, mais aussi qu’il avait une relation avec Jakita. Snow apprend également que des super-héros ont œuvré en Angleterre et que l’une de ses connaissances, Jenny Sparks, les a autrefois dirigés. Elijah constate que la brume de Londres ne faillit pas à sa réputation et que d’étranges monstruosités rendent elles aussi un dernier hommage à Carter. Jakita explique alors que leur apparence est le reflet d’une époque, celle des années 80 où une femme autoritaire et sectaire était aux commandes du pays. Avant de partir, le Batteur souhaite voir où Jack a été retrouvé mort. Il ressent alors une forte dose de magie, laissant à penser que tout ceci n’est qu’un coup monté. Un type costumé atterrit alors, très en colère. Il ne peut accepter que Carter puisse être encore en vie. Ce dernier lui a fait trop de mal…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier opus de Planetary mettait en place des personnages et un univers totalement décalé : on découvrait un récit au croisement d’X-Files et des super héros. Avec ce second opus, Warren Ellis poursuit son histoire en reprenant la même formule, à savoir des récits le temps de chapitres qui suivent tous un fil rouge. Les mystères sont toujours aussi nombreux et pourtant le scénariste divulgue au fur et à mesure de précieuses informations. Notamment l’identité du 4e homme est enfin levée ; Elijah en apprend plus sur Planetary et sur lui-même… Ellis se crée un univers solide en évoquant d’autres séries du label Wildstorm et de DC Comics, à travers des personnages comme Jack Carter (qui ressemble étrangement à John Constantine de Hellblazer), l’Amazone (pour Wonder Woman), voire Green Lantern. Il y a même une référence à Jenny Sparks dAuthority et de Stormwatch. Avec un récit ambitieux et jamais ennuyeux, il fallait bien que John Cassaday se surpasse lui aussi, avec des planches en parfaite adéquation. Son trait est vraiment très agréable et toujours aussi constant. Vite, la suite !