L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- Curse of the Spawn #26, #27, #28 : Brother's Keper, Ghosts, Bleed (Grand frère, Le retour de Suture 1 & 2 ) : Margaret Eschens est une working-girl. Une brillante femme d'affaire new-yorkaise, jeune et jolie. Elle vend et achète des actions comme elle respire, ses affaires sont en plein boom. La vie est belle. Elle ne peut pas savoir que dans quinze minutes, sa voiture sera propulsée dans un ravin, avant qu'un fou furieux ne vienne l'enlever...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La couverture annonce la couleur. Avec Sam & Twitch au premier plan, c'est une nouvelle virée dans les pires coins de New-York qui nous attend. Après quelques chapitres qui nous emmenaient en enfer, dans le futur ou même au purgatoire, le retour à la réalité contemporaine s'avère plus réussi que les atermoiements mystico-fantastiques. Ici, point de démon ni d'ange (ou Angela ), point de divinités en guerre, point d'enfer luttant pour détruire le paradis.On est directement immergé dans une réalité, heureusement fantasmée, avec un meurtre on ne peut plus effrayant et un énième serial killer qui est le parfait portrait du tueur-boucher psychotique ! Et pour boucler la boucle, Suture refait surface. C'est un personnage devenu récurent, une jeune femme au destin sacrifié, qui accomplit sa vengeance en supprimant les tueurs. Suture, dont la conception rappelle évidemment Frankenstein, et dont les milliers de cicatrices qui assemblent sa peau la rapprochent de Simon Dark... L'enquête est bien rythmée, le tempo étant donné par les cadavres éparpillés et par les déductions du tandem magique formé par Sam et Twitch. On retrouve avec plaisir leur complicité, leur humour noir et désabusé. Comme à chaque fois, Dwayne Turner et Clayton Crain font des merveilles au dessin, secondés pour l'encrage par Todd McFarlane lui même. Ainsi s'achève la publication des 29 épisodes de cette série dérivée, dont on retiendra la flamboyance des graphismes et la qualité assez irrégulière des histoires.