L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- Curse of the Spawn #9 - 11 : Limbo, A Fall of Doves, Cataclysm (La malédiction de Spawn : Lymbes, Un signe du destin, Cataclysme) : L’Élysée est le Palais des Cieux, où les Anges règnent en maîtres et planifient les actions de Dieu. Parmi les séraphins, des guerrières se chargent sans cesse de repousser les attaques des forces de l'Enfer. Angela est une des plus puissantes d'entre-elles, et elle se rend sur Terre.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les habitués de la série le savent bien : Angela est une créature qui livre sans cesse bataille aux démons. Ses créateurs, Neil Gaiman et Todd McFarlane, ont passé leur temps à se faire la guerre, à grands coups de procès pour en revendiquer la paternité et les droits qui vont avec ! Et ce ne sont pas ces trois épisodes qui vont nous réconforter, car ils sont à peu près aussi ennuyeux que les longues plaidoiries des avocats des deux auteurs... Il est vrai que renouveler le concept est difficile, tant le rôle de ce personnage est limité : tantôt ennemie du Spawn, tantôt son alliée. On retrouve donc la belle créature encore une fois aux prises avec les forces du Mal, en la présence d'un monstre nommé Argus. Ne cherchez pas sa valeur, elle est pour ainsi dire nulle ! Allan Mc Ellroy n'est décidément pas très à l'aise avec les histoires se déroulant dans l'au-delà, et sa sauce fantastique/mystique ne prend pas. Ce n'est pas une fugace apparition de Spawn, ou celles plus récurrentes de Deurges, qui nous consoleront. Heureusement, Dwayne Turner assure toujours aux pinceaux, avec l'encrage de Danny Mikki. Et comme les couleurs sont aussi chatoyantes que les formes d'Angela...C'est à dire : divines. On se rattrape comme on peut, surtout lorsqu'il n'y a qu'un visuel pour sauver les meubles ! On reste donc sur une impression décevante...