L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- Curse of the Spawn #5 - 8 : Suture, Blood and Rain, Tombs, Carnival of Souls (La malédiction de Spawn : Suture, Pluie de sang, Tombes, Le carnaval des âmes...) : Hell's Kitchen, paisible endroit où la moyenne bourgeoisie New-yorkaise essaie de croire qu'elle est à l'abri des violences urbaines. Mais ce matin, la quiétude du quartier est troublée par les hurlements des sirènes des voitures de police. Un immeuble est investi. Peu après, Sam et Twitch, anciens officiers démissionnaires du NYPD et désormais inspecteurs privés, viennent aux nouvelles. Un cadavre décapité a été découvert. Pendu par les pieds et sectionné sur toute sa longueur, sa tête a été remplacée par une rose. La victime était le mari de la dernière cliente des privés. Pour Sam et Twitch, une sale affaire commence...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier numéro (qui était en fait le second hors série, vous suivez ?) où on faisait connaissance de Daniel Llanso, un Spawn du futur qui libérait la Terre des forces du Mal, on revient cette fois-ci à notre époque contemporaine, en plein marasme urbain. Chaque fan de la série sait désormais que l'apparition des deux flics emblématiques, «Sam & Twitch», est synonyme d'enquêtes policières bien noires. C'est donc le programme qui nous attend avec ces quatre nouveaux chapitres, et il est satisfaisant ! Nos anti-héros vont se frotter à Suture, une étrange créature à la beauté du diable, clamant vengeance ! Le rythme est vraiment bon, jusqu'à la dernière partie du récit, où la narration s’essouffle un peu. C'est bien dommage, car sans cela, on tenait là une aventure parmi les toutes meilleures des deux ex-flicards. Malgré ce petit défaut, on se régale franchement du travail effectué par Dwayne Turner, très à l'aise avec le cadre sombre et violent offert par cette histoire. Ses planches sont soignées et l'abondance de détails ne nuit en rien à la lisibilité. Son style s'inscrit dans les canons des productions «Image», entre un Greg Capullo époque The Creech et Angel Medina. Danny Mick n'y est certainement pas pour rien : comme toujours, son travail d'encrage est excellent. Bref, un numéro très réussi. Pourvu que ça dure !