L'histoire :
L'alliance entre les Prédators chasseurs et les Marines coloniaux a bel et bien lieue, ensembles ils se rendent sur la planète du clan Prédator ennemi. A peine ont-ils le temps de poser un pied à terre, que ses troupes unifiées sont attaquées par une vague de xénomorphes. Certains soldats ou Prédators sont gravement blessés. Pour le coup, les forces dirigeantes décident de battre en retraite. Cela n'est pas vraiment une réussite, puisque l'un des vaisseaux est même touché par des missiles ennemis. Les soldats s'imaginent perdus… mais Machiko et des Prédators viennent les sauver. Ensembles, ils réussissent à repousser les aliens. Des tensions apparaissent entre les camps humains et Prédators, mais pour le moment, l'union dure encore. Les scientifiques des Marines coloniaux ont en leur possession un bras arraché d'un cadavre de Prédator et souhaitent en découvrir les secrets. Machiko est choqué par cet acte, mais ses supérieurs n'ont que faire de ses conseils…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le crossover entre les Aliens et les Predator ne s’était guère montré convaincant, que se soit au cinéma ou sur le premier tome du comics. Avec le second volet, la mauvaise impression se confirme, malgré l'excellente couverture de Raymond Swanland. L’histoire de Randy Stradley demeure basique, ne parvenant jamais à rendre l’hommage mérité aux deux créatures inventées pour le cinéma par feu Stan Winston. Le pitch se contente d’une guerre entre deux clans de Predators, dans laquelle viendraient s'immiscer des aliens asservis et des Marines coloniaux, le scénariste ne fournit pas vraiment d'efforts pour se montrer soit effrayant, soit impressionnant. Les séquences de combat ont beaux s'enchaîner, le titre est d'une platitude… gênante. Aux niveaux des dessins, l'union entre Rick Leonardi et Mark Pennington est toujours aussi moyenne et ne vient pas du coup changer un tant soit peu la donne. Une conclusion ratée pour une série qui l'est tout autant. Il y avait sûrement matière à faire bien mieux.