L'histoire :
Dans le futur, l'environnement a considérablement changé et les progrès de la technologie n'ont pas pu la soulager des excès passés de l'Humanité. De nombreuses populations se retrouvent livrées à elles-même dans ce qui peut s'apparenter à une nouvelle guerre froide. Dans le village de Tachkent en Ouzbékistan, une équipe de Black-OPS s'est dispersée en ville afin de récupérer des armes et des munitions, choses, des éléments qui n'ont pas les suivre lorsqu'ils ont passé la frontière. Là-bas, la violence est omniprésente et alors que deux d'entre eux s'apprêtent à rejoindre les autres membres du groupe, ils découvrent de nombreux cadavres. Ceux-ci ont été produit par Dylan qui s'est défendu d'agresseurs. Malheureusement, il n'a pas pu éliminer leur chef, une femme rousse et sexy. Cette dernière n'est pas prête de lâcher ces Black-OPS...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Véritable star des ventes de jeu vidéo à chaque sortie d'un de ses épisodes, la série Call of Duty draine avec elle les amoureux de conflits armés. Pour cette adaptation en comics, la contexte prend place dans un futur sous tension depuis que de nombreux changements économiques et écologiques perturbent les populations mondiales. Le scénario est simple puisqu'un bataillon de Black-OPS, des soldats agissant de manière secrète, est envoyé pacifier des villages d'Ouzbékistan. Le souci est qu'ils vont tomber sur un énorme problème avec une résistance puissante et inédite pour eux. Le scénario est blindé d'artifices et ce n'est pas son univers soit-disant travaillé qui va venir compenser un récit basique et une narration brouillonne. Le scénariste Larry Hama a sûrement voulu pondre un titre à l'action frénétique mais nous sommes plutôt en face d'une histoire bancale et maladroite. Les dessins sont plutôt bons et auraient gagné à être mieux utilisés. Cette adaptation dispensable, hormis pour les plus gros fans, ne donne guère envie de répondre à l'appel du devoir lancé par cet album.
