L'histoire :
Grâce à l’agent secret Zéro et à beaucoup de chance, Abbey Chase, Valérie et Eddie réussissent à se sortir d’une situation inextricable. En tous cas beaucoup mieux que Natalia qui s’est prise une balle, que Sydney et Johnny qui ont été capturés par le Marteau (un groupuscule nazi) et enfin que Deuce qui était présent sur le Danger yacht lorsque celui-ci a été dynamité. Les deux prisonniers Sydney et Johnny sont désormais aux mains du terrifiant docteur Kharnov Von Kripplor, qui souhaite expérimenter ses nouveaux sérums. Pendant ce temps, Abbey et les autres survivants se rendent dans la zone géographique appelée la « triade du diable ». Explorant les fonds sous marins avec Zéro, la jeune femme espère retrouver le dernier objet mystique recherché par les nazis. Mais alors qu’ils mettent enfin la main dessus, leur module de recherche est attaqué par leurs ennemis. La situation semble une nouvelle fois désespérée. Soudain, une gigantesque murène s’en prend aux modules nazis. Croyant avoir échappé au pire, Abbey découvre avec stupeur qu’une de leurs alliés a retourné sa veste…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Il est dommage que certains titres restent des années dans l’anonymat, pour cause de ruptures de stock. Danger Girl a longtemps fait parti de ces séries (de qualité) à avoir longtemps échappé aux rééditions. L’intégralité est désormais disponible dans la nouvelle collection de Soleil US Comics qui, en l’espace de deux recueils, aura rattrapé l’erreur. Danger Girl avait marqué les esprits en son temps, en raison de l’artiste majeur qui a œuvré dessus, J.Scott Capbell. Avec un trait cartoony dérivé d’un Arthur Adams, le dessinateur illustrait les aventures de belles jeunes femmes, dotées d’une plastique irréprochable, le tout sur un rythme de folie faisant passer James Bond pour un papy ringard. Les deux volets sont de même niveau et à aucun moment le rythme ne faiblit. Danger Girl amuse, étonne et détend à la fois. Certes, l’ensemble n’est guère complexe et ne nécessite pas de mettre en branle un second degré de lecture, mais il n’en reste pas moins que la série assure et assume pleinement ce qu’elle est : un pur divertissement. Dans le genre, Danger Girl est sans nul doute un excellent titre, un indispensable. A ne pas rater.