L'histoire :
Parmi les nombreux fléaux de l'humanité, les virus du zombisme et du vampirisme ont obligé les hommes à créer une organisation, le FVZA, afin de lutter efficacement contre les menaces. L'efficacité fut telle, que plus aucune de ces infections ne se manifesta, durant de nombreuses années. Jusqu'au jour où un nouveau virus est placé dans l'eau municipale d'une petite ville. En l'espace d'une courte journée, la population se transforme en monstres assoiffés de sang. Le FVZA est alors réactivé et le docteur Hugo Pecos reprend les rênes de l'organisation. D'emblée, il demande à ses deux petits-enfants, Vidal et Landra, de l'aider dans sa quête, sachant que ceux-ci, depuis leur plus jeune âge, s'entraînent pour parer cette éventualité. Plus loin, à Los Angeles, un vampire nommé Mandrake s'amuse à agrandir son cercle de disciples. Mais celui qui est à l'origine de la propagation du virus dans les eaux ne s'attend pas à recevoir une inquiétante visite…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Décidément, les vampires et les zombies ont la côte, ces derniers temps, avec de nombreux films, romans ou BD les mettant en avant. Walking Dead, 28 jours plus tard ou Twilight ont permis à un nouveau lectorat de goûter aux joies des séries horrifiques à papa. FVZA pour Federal Vampire and Zombie Agency est un titre scénarisé par David Hine. Celui-ci s'est permis une récréation, au milieu des Spawn et autres super héros sur lesquels il a déjà travaillé. Violent, le récit est assez proche d'une série comme 30 jours de nuit. L'histoire table sur une mystérieuse organisation gouvernementale luttant contre les morts-vivants et les suceurs de sang. A la fin de ce premier opus, les protagonistes sont tous identifiés et la série devrait véritablement débuter par la suite. Malgré une couverture peu engageante de John Bolton, les dessins de Roy Allan Martinez sont assez étonnants, navigant entre le pas mal et le très bon. L'ensemble est agréable mais parfois un peu trop rigide. FVZA débute de façon intéressante et les amateurs du genre accueilleront à bras ouverts un titre de cet acabit.