L'histoire :
En mission au Guatemala, Isabelle souhaite éliminer une milice locale malmenant la population. Alors qu’elle les tue les uns après les autres, celle-ci perd connaissance. Elle se réveille en chutant de très haut… Elle ouvre un parachute et constate que d’autres combattants sont dans le même cas qu’elle. Tous sont très différents, mais tous sont des références dans leur métier : l’un est mercenaire, l’autre yakuza, etc. Explorant la forêt, ils tombent sur un lieu qui ressemble fortement à une vitrine de trophées, où se trouvent de nombreux crânes aux formes bizarres. Progressant plus en avant, des pièges se déclenchent. Or, tout en les évitant, ils voient leur propriétaire allongé sur le sol, son cadavre dans un état avancé. Royce prévient tout le monde que quelque chose approche et qu’il leur faut se tenir prêt. Brusquement des monstres à 4 pattes sortent de derrière les arbres. Malgré le feu nourri de leurs armes, ils réussissent à toucher l’un des débarqués. Avançant encore, ils arrivent à un camp déserté où une étrange créature est retenue attachée…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sorti simultanément avec le premier volet, ce second opus de Predators conclut le diptyque entourant la sortie du film éponyme. Le premier opus servait de préquelle ; le film est ici adapté dans cette suite, qui contient en plus une fin totalement inédite (une « sequel »). Scénarisée par Marc Andreyko et David Lapham, déjà à l’œuvre sur le précédent volume, l’histoire plaira aux amateurs du premier long-métrage (avec Schwarzi), car tous les ingrédients sont présents : la jungle, des types armés jusqu’aux dents et… un ennemi invisible et véloce ! Assez basique, le récit mise tout sur l’action ; grâce à une narration solide, les faiblesses de l’ensemble s’oublient néanmoins durant la lecture. Plus intéressant à proprement parler, la fin du comics comblera plus encore les spectateurs du film : elle permet de suivre le parcours des éventuels derniers survivants. A l’instar du premier opus, plusieurs dessinateurs se chargent des dessins. Une fois de plus, le résultat ne pêche pas trop par les styles graphiques différents. Sans figurer au panthéon des comics basés sur une licence de film, cette adaptation (en deux parties) se veut complète et solide. Les fans apprécieront…