L'histoire :
Suite à la disparition mystérieuse de vulcanologues aux abords du Viejo Abuelo, un volcan situé dans la cordillère des Andes, Clark Kent est envoyé sur place afin de réaliser un reportage sur cette affaire. Emmenant Loïs avec lui, les deux journalistes commencent leur ascension. Mais durant la montée, Clark ressent du danger et ordonne à sa femme de redescendre immédiatement de cette montagne. Il a bien fait, puisqu’une fois arrivé au sommet, il aperçoit des Predators, ainsi que quelqu’un de familier : Batman ! Ce dernier a délaissé Gotham, car depuis quelques temps, ces créatures sont également venues visiter sa ville. Pour comprendre la raison de leur présence sur Terre, l’homme chauve-souris les a suivis jusqu’ici. Le Dark Knight se rapproche de l’endroit où les Predators vivent, mais se fait accueillir par des xénomorphes, des créatures particulièrement violentes, qui sont ensuite tuées par les Predators, au moment où celles-ci allaient s’en prendre à Batman. Celui-ci apprend alors que ses sauveurs se sont écrasés dans la région, en compagnie d’œufs d’Aliens et qu’ils espèrent réussir un jour à repartir d’ici…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les cross-overs mettant en scène des super héros contre les icones des films fantastiques deviennent multiples. Green Lantern vs Aliens ou Batman vs Predator sont quelques exemples assez réussis. Le scénariste Mark Schultz avait alors poussé le vice jusqu’au triple cross-over, avec Aliens vs Predator vs Terminator… et le voilà à présent qui remet le couvert en poussant l’exercice encore d’un cran, avec un agglomérat hétéroclite et surréaliste de personnages : Aliens vs Predator vs Terminator ! Schultz noud ainsi l’union sacrée des deux légendes de DC Comics, Superman et Batman, qui affrontent les créatures de Stan Winston, Predator et Aliens. Le récit est loin d’être très original et envoient les super héros dans un décorum où les victimes ne risquent pas d’être très nombreuses pour cause de grand froid (la Cordillère des Andes). L’histoire se déroule de façon agréable, mais guère surprenante. Les amateurs d’émotions fortes verront plutôt un titre d’action musclé, au détriment de séquences horrifiques pourtant espérées, au vue du casting ! Heureusement, Ariel Olivetti remonte cet appréciation en demi-teinte, avec des dessins vraiment plaisants. Son style étonne par son réalisme sur certains visages et avec sa colorisation pastel. Certaines cases sont vraiment impressionnantes, même si certaines sont moins détaillées que d’autres. Un cross-over sympathique et osé, donc, qui aurait gagné à bénéficier d’un meilleur scénario.