L'histoire :
Suite à la guerre Atlante, Arthur Curry alias Aquaman a repris sa place sur le trône d'Atlantide. Il tente tant bien que mal d'assurer une cohabitation pacifique entre ses sujets et les habitants de la surface et nombre sont les partisans de son demi-frère, Orm, qui le juge indigne de remplacer ce dernier. Amanda Waller contacte Arthur pour lui signaler l'existence d'un trafic concernant les armes atlantes retrouvées par des humains sur les lieux de la bataille. Pendant ce temps, la compagne d'Arthur, Mera, est interpellée par la police et doit répondre de ses actions auprès de la justice, tout comme Orm qui, en refusant de plaider coupable, risque la peine de mort. Mais une menace bien plus importante plane sur Aquaman et son royaume quand une silhouette imposante surgit du fond d'une caverne, réclamant le trône des sept mers...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après deux premiers tomes très réussis, Geoff Johns continue son enthousiasmante résurrection du personnage d'Aquaman. Prenant la suite d'Ivan Reis et de Joe Prado, c'est maintenant Paul Pelletier - connu pour avoir œuvré sur un grand nombre de séries DC telles que Green Lantern ou chez Marvel sur War of Kings, entre autres - qui assure les illustrations avec talent et dans la continuité visuelle des précédents opus. Côté scénario, l'ami Geoff se fait et nous fait plaisir en réussissant à mettre en parallèle non pas deux mais trois intrigues qui finiront par se recouper. Sans vouloir en dévoiler plus que nécessaire, nous dirons que nous en apprenons beaucoup sur les origines d'Aquaman, des révélations dont le super-héros sera lui-même surpris. Si cet entrecroisement d'intrigues est mené de main de maître, on regrette quand même que toutes trois voient leur résolution dans le dernier numéro d'Aquaman constituant ce volume. Une telle montée en puissance méritait un traitement un peu plus long, ne serait-ce que deux numéros consécutifs. Bien qu'explosif et grandiose, le final déçoit un peu par son aspect quelque peu abrupt. Ce volet mérite quand même les éloges car qui aurait cru qu'on se retrouve à ne plus pouvoir poser un album d'Aquaman ? Geoff Johns, apparemment, et il avait raison.