L'histoire :
A Boston, les sirènes de police s'entendent à des lieues, hurlant derrière des voleurs en camion blindé. La distance entre les fuyards et leur poursuivants ne cesse de grandir. Soudain, un homme se dresse en plein milieu de la rue. Il s'agit d'Arthur Curry alias Aquaman. Avec son trident, il envoie le véhicule dans le décor et permet l'interpellation des voyous. Mais sa participation n'est pas très bien vue par les autorités, qui se méfient de lui. Aquaman a pourtant quitté son royaume d'Atlantide avec son épouse Mera, pour vivre sur la terre ferme. Ils habitent tous les deux dans un des phares situés sur la côte. Un jour, un policier les sollicite. Il s'est passé un véritable drame à Beachport. Des créatures cannibales auraient attaqué la population. Sur place, Aquaman et Mera constatent qu’il n’y a pas trace de cadavres ou même des monstruosités annoncées. Ils n’ont pas de temps de prolonger leurs recherches que les monstres apparaissent. Ceux-ci ont tout l’air de provenir des profondeurs de l’océan…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Chez D.C. Comics, de nombreux super héros attirent souvent la lumière des projecteurs. Loin d'un Batman ou d'un Superman, Aquaman n'a jamais été le favori des lecteurs et a souvent été considéré comme caricatural. A l'occasion de la fameuse Renaissance des séries D.C. Comics, Geoff Johns a remis Arthur Curry en selle. Il opte pour un retour sur la terre ferme de l'ancien Roi de l'Atlantide et de son épouse Mera. Tous les deux essaient de vivre parmi les humains mais la tâche est loin d'être aisée. Le scénariste s'amuse avec les clichés entourant Aquaman et ponctue ses dialogues d'un humour bienvenu. L'auteur exploite bien le passé du personnage et permet aux néophytes de mieux appréhender des origines bien moins joyeuses qu'imaginées. Le Roi des sept mers va bien entendu livrer des batailles contre des adversaires en provenance des océans. Pour ouvrir ce premier album, ce sont des monstres cannibales qui vont donner du fil (à pêche) à retordre à Aquaman. Le récit est bien balancé et s'appuie sur les dessins d'excellente facture d'Ivan Reis. Ce dernier délivre des cadrages parfois impressionnants et un niveau de détails global très satisfaisant. On émettra cependant un léger bémol sur certaines cases où le brésilien se montre moins en forme. Un retour au premier plan pour Aquaman qui vaut le coup d’œil !
