L'histoire :
A la suite des événements du tome précédent, la situation s'accélère pour le Dr Wear. Les troubles fêtes réclament leur argent, Copplebot veut récupérer sa marchandise et certains employés de la tour commencent à soupçonner quelque chose et envisagent de parler à la presse. De plus, Psycho-Pirate, malgré son masque de méduse, est de plus en plus épuisé et a du mal à contrôler les patients. La tour n'est plus qu'un baril de poudre sur le point d'exploser. Cela nous conduit finalement aux événements du flashforward de la première partie : la tour est attaquée, les invités venus pour l'inauguration et les membres du personnel sont pris en otage à l'intérieur. De même que la femme du maire Nakano qui a soutenu le projet dans l'espoir de pouvoir la soigner. La Bat Family doit faire face à cette crise sans Batman pour protéger la ville de Gotham. Est-elle capable de relever ce défi?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L'intrigue de la tour d'Arkham se poursuit et s'intensifie pour finalement aboutir à un dénouement assez prévisible. La deuxième histoire, qui met en scène le Sphinx dans un nouveau jeu d'énigmes, est plutôt anecdotique. En revanche, la troisième et dernière histoire, suite et fin de House of Gotham, est plutôt réussie. Le dessin de Ivan Reis reste très classique sur ce tome, il convient parfaitement sans être transcendant. Cependant, le travail d’Amancay Nahuelpan est plus dynamique et lumineux, dans un style plus original sans trop s'éloigner de la norme des comics, associé aux couleurs de Jordi Bellaire qui sont moins conventionnelles, mais qui permettent de mieux lire les scènes et les environnements. C’est particulièrement le cas lors des changements de lieu fréquents comme lors de l'assaut de la tour. Le tout est d'une qualité constante, sans sortir de l'ordinaire, avec une seconde histoire moins passionnante et une troisième intéressante.