L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
-Batman #11 : My Brother's Keeper (Le gardien de mon frère) : En découvrant le complot ourdi par la Cour des Hiboux, Batman ne s'attendait sûrement pas à affronter celui qui prétend être son propre frère ! Ce dernier, fou de rage, a pour destin de devenir le leader absolu de la mystérieuse organisation. Et cela passe par l'élimination du Justicier de Gotham !
- Batman # 11 : The Fall of the House of Wayne : Conclusion (La chute de la Maison Wayne) : Alfred est au service de la famille Wayne depuis des années. Il contribue à lutter contre l'assaut que la Cour des Hiboux mène à l'égard de tous les notables de la ville. Mais il découvre également que son père à eu bien des soucis avec cette secte...
-Detective Comics #11 : Radioactive ! (Radioactif !) : Gotham semble avoir été prise d'assaut par des tueurs grimés en Batman ! Le Croisé Masqué ne peut pas se permettre de laisser le doute s'installer. Assez vite, son enquête débouche sur d'étranges labos, mais avant qu'il ne puisse mettre en lien tous les éléments de ces meurtres, le voici violemment attaqué par Mr Toxic !
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Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le mensuel d'Urban Comics consacré au Justicier de Gotham fête sa première bougie avec un numéro copieux et qui réserve son lot de séries et d'action. Comme d'habitude, c'est le rush écrit par Scott Snyder et dessiné par Greg Capullo qui ouvre le bal. La nuit des Hiboux s'achève de façon lugubre et dramatique. Le scénariste y a développé des thèmes intéressants, explorant aussi des pistes inédites, mais on a le sentiment qu'il aurait fallu encore plus de chapitres pour que son développement trouve toute sa logique, voire un peu plus de fluidité. Mais on a beau faire la fine bouche, cet arc reste de bonne qualité, servi par les dessins impeccables de l'ex marathonien de Spawn. La suite ferme aussi la parenthèse "back-up" consacrée à la vie du père d'Alfred. Rafael Albuquerque tire son épingle du jeu, avec un style extrêmement personnel. D'aucuns souligneront les variations qualitatives des ses planches, mais il ne faut pas oublier qu'il assure lui-même l'encragei ! Tony Daniel, quant à lui, continue d'écrire les récits de Detective Comics. "Son" Batman semble marqué par une constante : des intrigues relativement simples qui font défiler les vilains comme on affronte des boss dans les jeux vidéos. Pas franchement original, mais musclé à souhait. Puis le scénariste (qui délègue de plus en plus le dessin à d'autres) met en scène un Harvey Dent véritablement effrayant sous les pinceaux digitaux de l'extraordinaire Szymon Kudranski, qui exploite à merveille la noirceur du personnage. Quelle claque graphique ! On retrouve également Batman & Robin, ce dernier lavant son linge sale en famille et continuant à mettre à carreau ses prédécesseurs. On peut penser que cette série est anecdotique, on rétorquera le contraire, car le portrait du fils de Talia et Bruce est bien plus complexe qu'on aurait pu le penser ! Enfin, c'est Batman Incorporated qui clôture le tout. Grant Morrison a ses fans inconditionnels et ses détracteurs, mais qu'on aime ou pas, un constat s'impose : avec lui, il n'y a pas de place pour la banalité. Ici, on se situe avant les évènements de La Cour des Hiboux, où l'écossais se fait un malin plaisir d'embrouiller les pistes d'une histoire fleuve. Pas toujours évident à suivre, mais tellement personnel ! Bref, on ne cesse de vous le dire, rendez-vous dans votre bat-kiosque !