L'histoire :
C’est un petit événement : James Gordon ne travaille pas aujourd’hui. Il faut dire qu’il est cloué au lit à l’hôpital avec ce qui semble être une bonne grippe. Barbara est en colère car elle sait que son papa est usé et travaille beaucoup trop. La seule chose positive maintenant, c’est qu’il est obligé de se reposer. Ils reçoivent la visite de Lois Lane etcomprennent vite qu’elle n’est là que pour mener une interview, d’autant qu’elle a fait chou blanc avec le maire de Gotham, qui est lui aussi malade. Ils refusent catégoriquement mais Barbara doit partir aller travailler. Pendant ce temps, Black Canary attend son chéri à l’aéroport. Oliver Quinn finit par arriver et se plaint déjà des conditions de confort de l’avion. Huntress, elle, doit arrêter ses cours : le rectorat a pris la décision d’annuler le déroulement normal de l’année car beaucoup d’élèves semblent malades. Cette situation n’est pas normale et Barbara découvre que 75% des malades de l’hôpital sont des cas identiques à son père. Elle appelle Bruce Wayne mais lui et Alfred sont également souffrants. C’est aussi le cas pour Dick Grayson. Les Birds doivent faire face à un virus. Mais un virus bien particulier puisqu’il ne s’attaque qu’aux hommes...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La série Birds of Prey, une réédition sous le label Rebirth, s’achève sur le troisième tome. Une fin en plusieurs parties comme chacun des volumes, avec quatre récits plus moins longs et plus ou moins intéressants. Passons sur le premier qui ne vaut vraiment pas le coup qu’on s’y attarde mais les deux suivants sont remarquables à plus d’un titre. Hommocides va secouer bon nombre de lecteurs puisque, hasard du calendrier (le récit étant initialement paru en 2018 aux USA), les auteures racontent un virus qui secoue toute la ville de Gotham ! La cité chérie des fans de DC devient une sorte de Wu’an imaginaire avec tous les maux et étapes qui nous auront marqués pendant l’épisode du Coronavirus : mise en quarantaine, hôpitaux surchargés, dangers mortels, patient zéro... cette façon de revivre de tristes événements va être un bel exutoire pour n’importe quel lecteur. Le duo des sœurs Benson colle également à l’actualité en imaginant que ce virus ne touche que les hommes ! Le Girl Power n’a jamais autant été aussi indispensable, d’autant que cette mission spectaculaire est réalisée par une galerie de super héroïne impressionnante. Le troisième récit se passe à Paris et on savourera les plans dans la ville lumière sans oublier la Tour Eiffel bien entendu. La dernière histoire termine la série en toute logique avec le vilain qui a parcouru la série comme un fantôme récurrent : le Calculateur. Le final est à l’image des autres tomes : un bon divertissement, simple mais efficace et un bel hommage à l’univers gothamien. Les Benson ont su apporter une touche féminine et moderne à leurs héroïnes et Roge Antonio termine le travail visuel avec une belle maestria. Un bon dernier tome trois pour un trio bien cool.