L'histoire :
Les filles ont encore bien du travail. Cette fois, c'est une attaque dans la cité des sciences. Le voleur tente de faire main basse sur les richesses de l'endroit. Bat Girl demande à Gus, l'actuel Oracle, qui est le fameux cambrioleur. Il s'agit de l'Astrologue qui a le pouvoir de matérialiser les animaux des signes. Ce cambrioleur annonce régulièrement des vols qui n'ont pas encore lieu. L'équipe des Birds montre de quoi elle est capable et arrête facilement le bandit, malgré le fait qu'il utilise des créatures venues d'ailleurs. Un problème en chasse un autre puisque Bat Girl s'aperçoit que des agents immobiliers sont encore passés à son immeuble. Elle veut découvrir la vérité derrière tout cela. Chacune y va alors de son idée : Black Canary propose de les piéger et de leur faire peur pour savoir ce qu'ils cachent. Huntress propose même de les frapper pour qu'ils parlent ! Batgirl a une bien meilleure idée : les filles vont se faire passer pour des clientes et vont pouvoir enquêter sous couverture. Elle profite du temps qu'il lui reste pour manger avec son père. Il a tellement d'aventures à lui raconter ! De leur coté, Huntress et Black Canary mènent leurs investigations...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L'équipe des Birds of Prey continue à un rythme d'enfer en enchaînant les missions spectaculaires. Pas de répit pour le crime ni pour le lecteur qui voit s'enchaîner pas moins de trois récits dans ce deuxième opus. C'est punchy et l'action ne faiblit jamais. C'est même assez impressionnant de voir autant d'énergie et de rythme et le tout est bien représentatif de cette folle équipe. Les scénaristes s'en donnent à cœur joie en multipliant les rebondissements spectaculaires et en surprenant sans arrêt en relançant l'intrigue. Quelques vannes par ci par là finissent par rendre un côté vraiment cool à cette série rebirth ultra moderne. Batgirl and Co nous emmènent avec une énergie communicative dans des aventures palpitantes. Tant et si bien qu'on en oublie tout de même un brin de psychologie. Le tout est tellement rapide et nerveux que, malheureusement, cela manque de profondeur et d'émotions. Peut être que nos oiseaux de proie fondent bien trop vite sur leurs cibles et l'atterrissage manque singulièrement de beauté artistique. L'art visuel reste de bonne facture, avec des prestations efficaces et particulièrement bien pensées pour de l'action tout azimut. Là aussi on pourra pinailler parfois sur certains portraits déformés ou peu gracieux. Le divertissement est tout de même assuré : on ne s'ennuie jamais avec ces drôles d'oiseaux là !
