L'histoire :
John Constantine débarque dans le Montana. Dès son arrivée, il constate que les policiers sont plus au fait de faire respecter les interdictions de fumer qu'autre chose. En avançant au gré des rues, son regard est attiré par une affiche d'un groupe de rock. Cela lui évoque son passé et la période où il était lui-même un punk. Avec son pote Les, ils ont fait les 400 coups. Un soir, alors qu'ils sont dans un club, une de leurs amis, Angie, vient voir John pour lui qu'elle a mis la main sur un fameux livre capable de prédire l'avenir de celui dont on note le nom à l'intérieur. Constantine s'en fiche et se désintéresse d'Angie. Peu après, un autre de leurs amis les prévient qu'un américain nommé Stanley cherche à solliciter les services de John. Il souhaite l'engager pour l'aider à connaître son avenir. Pour lui, une pendule lui permettrait ce genre d'excentricité...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Premier scénariste non britannique à écrire les aventures de John Constantine dans Hellblazer, Brian Azzarello a offert des récits pour le moins marquants. Le premier recueil a permis de voir des artistes comme Richard Corben, Marcelo Frusin, Steve Dillon ou Dave Taylor mettre en scène la virée américaine du héros dans des atmosphères sombres et souvent glauques. Brian Azzarello présente une facette intéressante et plus réaliste du personnage. Dans ce second ouvrage, le scénariste va confronter Constantine à des adversaires assez différents de ceux auxquels nous sommes habitués. Azzarello apporte une ambiance plus polar et moins horrifique que par le passé, une approche intéressante mais moins convaincante à la longue. L'auteur joue la carte de la provocation avec une vraie qualité de narration mais semble parfois trop en faire. Le bilan n'est pas aussi réussi que sur le premier recueil mais reste globalement divertissant. Côté dessin, le bilan reste très bon avec notamment Guy Davis ou Rafael Grampa. Une fin de run moins inspirée et moins risquée aussi. À suivre : Mike Carey !