L'histoire :
Au sommaire de ce numéro (kiosque) :
- Justice League #17 : Throne of Atlantis, Chapter 5 (Le trône d'Atlantide) : Le frère d'Aquaman règne sur le royaume d'Atlantide, qui a été frappé par des missiles d'un navire de guerre américain. Il lance une terrible contre-offensive, en provocant de véritables tsunamis...
- Flash #16 & #17 : Gorilla Warfare 4 & 5 : War and sacrifice ; The Way Home (Amour et sacrifice ; Le retour) : Central City est sous la menace des hordes de singes intelligents, menés par Grodd, leur Roi. Ce dernier veut tuer Flash pour pouvoir absorber la Force Véloce dont il est doté...
- Justice League Dark #14, #15 & #16 : Enter the House of Mystery ; The Death of Magic Part one and two (Bienvenu dans la maison du mystère ; La mort de la magie, chap. 1 et 2) : Le plan que Nick Necro avait construit pour s'emparer des Grimoires de la Magie a été mis en échec par la Ligue de Justice des Ténèbres. Mais la bande à John Constantine a encore du pain sur la planche...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Voilà, c'est fini, comme dit la chanson ! D.C. Saga s'achève après un an et demi de parution, avec un contenu plus ou moins convaincant... Mais pour les nostalgiques des aventures de Superman et de la Justice League, qu'ils sachent que leurs héros favoris auront dès mois prochain un mensuel dédié à chacun de leurs exploits. En attendant, il faudra s'accrocher pour avoir envie de courir derrière deux magazines et débourser aussi deux fois plus d'argent ! Car le choix éditorial de cette dernière salve a de quoi surprendre. On retrouve la League de Justice, avec la suite duTrône d'Atlantis, qui continue à mettre en scène la guerre fratricide entre les seigneurs subaquatiques, à savoir Aquaman et son frère. C'est certes rythmé et spectaculaire, plutôt correctement dessiné, mais pas vraiment passionnant. C'est bien dommage, parce qu'une série basée sur les phénomènes sous-marins aurait dû nous mettre l'eau à la bouche, alors qu'elle traîne en longueur et n'est pas loin de boire la tasse ! La double ration de Flash ne nous a pas non plus électrifiés. Francis Manapul et Brian Buccelato nous avaient pourtant emballés avec leur reprise de la série mais cette opposition (déjà la seconde) avec Grodd finit par être particulièrement ennuyeuse. La série ressemble en effet depuis quelques mois à un simple défilé de vilains qui se succèdent pour pourrir la vie deFlash. Mais ce n'est rien à côté de ce qui nous attend dans la seconde moitié de la parution, qui consacre trois chapitres à la Justice League Dark. Mais dans quel guêpier est allé se fourrer Jeff Lemire, pour livrer un scénario aussi insipide ? C'est bien simple, la course poursuite de la bande à John Constantine et Dead Man ne délivre qu'un mortel ennui. On a beau aimer les personnages, on se détache très vite (bien trop vite) de leur sort, c'est le cas de le dire. Les courses poursuites dans d'étranges plans magiques et des logiques de conduite abracadabrantesques, pour des personnages sans dimension réelle, c'est ce qu'on retiendra de cette série qu'Urban Comics a largement amputé de son début. Un dernier numéro qu'on peut vouer aux oubliettes...