L'histoire :
Les Teens Titans passent leur temps à tenter d'arrêter la R.U.C.H.E. Ils sont désormais face au Ravager. Celui-ci est bien plus fort et plus puissant qu'avant. Le combat est si violent que Ravager finit par s'épuiser. Il s'évanouit devant ses ennemis. Flash tente de le ranimer et est de plus en plus inquiet : son cœur ne bat plus. Deathstroke surgit au même moment et demande au groupe de s'écarter. Il veut lui même s'occuper de son fils aîné. Mais Grant ne reviendra plus : il est mort ! Deathstroke promet de se venger des Teens Titans. Quelques jours plus tard, le tueur se retrouve dans un lit d'hôpital. Une bonne nouvelle l'attend à son réveil : un donateur inconnu lui a permis de retrouver la vue en faisant don de sa cornée. Cependant, Slade Wilson n'est pas d'humeur à se réjouir. Il n'a qu'une idée en tête : venger son fils. Quelques semaines plus tard, les Teen Titans se retrouvent au cœur d'un nouveau combat. Il s'agit certainement de la R.U.C.H.E. mais quelque chose ne colle pas. Ils ne rencontrent aucune résistance et ils ont du mal à croire qu'il s'agit de l'organisation. Ils ont surement été appelés ici pour faire diversion. Omen se rencontre que Flash a disparu. Les Teens Titans ne savent pas encore que c'est Deathstroke qui l'a enlevé...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Deathstroke a connu bien des transformations depuis quelques années mais Ben Percy, Dan Abnett et Christopher Priest décident de revenir aux sources du personnage. Il redevient un tueur froid et implacable et un ennemi particulièrement dangereux pour les super-héros. Ce petit crossover réunit bon nombre de personnages avec les Titans et les Teen Titans sans compter toute la famille de Deathstroke. C'est d'ailleurs une véritable affaire de famille qui démarre l'intrigue, puisque Slade Wilson tente de sauver son fils en récupérant le pouvoir de la force véloce. Le propos est simple et direct, froid comme la lame du célèbre tueur de chez DC. L'intrigue ne vise que l'efficacité et l'action à tout va et le tout passe aussi vite qu'une course menée par Flash. Pourtant, on prend plaisir à retrouver des bases un peu plus classiques avec un simple affrontement entre un vilain vraiment badass et plusieurs équipes de super-héros. Les dialogues sont d'ailleurs souvent percutants : la rencontre entre les différentes teams fait des étincelles, grâce, notamment à l'humour acerbe de Robin. Il faudra par contre se montrer plus indulgent avec les différentes utilisations tortueuses de la force véloce qui n'ont ni queue ni tête. Le spectacle reste agréable, avec des dessinateurs qui s'emploient à en mettre plein la vue et à faire la part belle aux personnages de la firme. Deathstroke a des affaires de famille à régler : ça tombe bien, c'est bientôt la fête des pères !