L'histoire :
L'épreuve de passage pour l'année suivante est assez particulière à l'Académie des Arts Létaux. Les élèves de première année ont du éliminer les "rats", les étudiants qui ne font pas partis des familles anciennes du crime. Billy, Willie et également Marcus sont quelques unes des victimes de cet examen mortel. Septembre 1988, c'est l'heure de la rentrée à King's Dominion. Maître Lin accueille la nouvelle promotion avec son éternel discours. Les nouveaux élèves sont un peu tendus, ce qui n'empêchent pas certains de faire rapidement connaissance. Ils essaient même de fraterniser avec certaines deuxièmes années. Ainsi, un nouvel arrivant compte bien se mettre dans le giron de Shabnam, le majeur de la promo précédente. Saya, quant à elle, est isolée. C'est elle qui a tué Marcus et elle semble avoir du mal à l'encaisser. L'heure est au discours de Shabnam. Celui-ci a pris, sans le savoir, un sérum de vérité...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Lorsque l'on a lu un comic-book écrit par Rick Remender, on sait pertinemment que celui-ci est leRoi du cliffhanger. Dans le dernier opus de Deadly Class, il a laissé tout le monde de cours en voyant Saya perforer Marcus de tout son sabre lors d'un funeste examen. C'est donc sur cette séquence choc que l'on reprend contact avec la série et ce cinquième tome. Comme on pouvait s'y attendre, l'auteur ne compte pas faire traîner son histoire et la reprend quelques semaines après cette épreuve de passage en seconde année. De nouveaux élèves arrivent tandis que les autres, ceux qui sont passés en seconde année doivent assumer leurs actes et leurs nouveaux statuts. Le scénariste met en place de nouveaux personnages aux caractères très différents et aux facettes encrées dans les années 80. La narration est assez lente, les dialogues sont assez nombreux, et c'est surtout en fin d'album que l'on retrouve le rythme énergique de Deadly Class. Remender remet en place de nouvelles trames et il nous reste à voir jusqu'où il va bien pouvoir emmener ses lecteurs. Côté dessin, Wes Craig réalise une prestation efficace, sans coups de génie non plus. Moins grandiloquent que certains opus précédents, la série se cherche un nouvel élan et l'on ressort plutôt convaincu par les débuts de ce nouvel arc. À confirmer !