L'histoire :
Chester Wilson, alias Fuckface, a longtemps torturé Marcus lorsque ce dernier était à l'orphelinat. En réapparaissant des années plus tard, le tortionnaire a de nouveau a de nouveau semé la pagaille dans la vie de Marcus. Responsable avec son gang de nombreux crimes dans la ville, Fuckface s'est également emparé de la seule preuve tangible de la culpabilité de Marcus et ses amis concernant la mort de Chico : sa tête. Alors qu'ils se sont infiltrés dans la base de Fuckface, Marcus et ses amis font le nécessaire mais à l'extérieur, le père de Chico, El Alma Del Diablo, les attend de pied ferme. Accompagné de ses hommes de main, il réclame vengeance. Alors que Marcus et Maria se retrouvent nez à nez avec eux, ils voient Lex se prendre une balle en pleine tête. Sans plus attendre, les deux étudiants s'enfuient à travers les ruelles. El Alma Del Diablo lâche alors son second fils, le grand frère de Chico connu pour être un tueur impitoyable...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C'est dans une situation particulièrement périlleuse que l'on a quitté Marcus et ses amis à la fin du second opus de Deadly Class. En effet, le père du défunt Chico est venu réclamé vengeance et va lancer à la poursuite de nos héros ses fidèles assassins. Débutant sur les chapeaux de roues, ce troisième opus promet énormément et se révèle même surprenant. Après ce départ tonitruant, l'histoire va prendre une autre tournure. Marcus va continuer à plonger entre les peines de cœur et ses consommations toujours plus grandes de drogues. Avec ces épisodes, Rick Remender se penche sur les errements de l'adolescent, sur les amours de Marcus mais aussi sur les maladies sexuellement transmissibles. Le héros sombre progressivement, prend des décisions douteuses et l'on assiste impuissant aux malheurs de celui-ci. Retrouvant un élan narratif similaire en terme émotionnel au premier opus, la lecture captive à chaque instant. Wes Craig confirme épisode après épisode ses qualités de dessinateur et livre une prestation millimétrée et ultra-efficace. Certes, le découpage est moins impressionnant que sur le premier opus mais l'ensemble est d'une telle qualité que l'on adhère pleinement. La colorisation de Lee Loughridge, sobre et appliquée, enrichie plus encore Deadly Class d'une atmosphère déjà atypique. Déjà excellente, la série promet en outre de belles choses par la suite...