L'histoire :
La nouvelle équipe des Secret Six fait déjà parler d'elle. Ils attaquent un yacht du richissime Adrian qui s'est enfui avec les enfants et l'argent du couple. Manque de chance pour lui : son ex a engagé l'équipe dirigée par Bane pour se venger. Lady Vic commence les hostilités en lançant une flèche sur un des gardes de corps qui s'écroule, atteint en pleine tête. Nucléon, caché sur la flèche, débarque sur le bateau ainsi que le monstrueux King Shark. Pendant que Bane et Jeannette supervisent les opérations, Giganta surgit de l'eau et soulève le yacht comme si c'était une vulgaire brindille. Les Secret Six réussissent rapidement leur mission. Spy Smasher fait alors son apparition pour leur proposer une mission d'un tout autre calibre : aller dans le monde préhistorique de Skartaris et prendre possession des lieux par tous les moyens. Le goût de l'aventure pousse les hommes de Bane à accepter. Ils ignorent que, dans le même temps, leurs anciens coéquipiers ont également reçu un ordre. Ils doivent traquer les Secret Six au nom d'Amanda Waller. La récompense est de taille : leur casier judiciaire sera totalement vidé et remis à neuf. Deadshot et ses hommes hésitent mais l'occasion est trop belle. Ils vont se rendre à Skartaris et mettre fin aux Secret Six !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La série sur les Secret Six, la pire équipe de Super-Vilains de chez DC, s'achève avec ce tome quatre. Autant le dire tout net : la fin déçoit pour ne pas dire autre chose. Les différentes intrigues font dans la surenchère de violence et de combats longs et répétitifs. Même les concepts de base sont tirés par les cheveux et de plus en plus invraisemblables : nos anti -héros sont transportés dans un monde préhistorique, doivent attendre qu'une bombe explose dans l'immeuble de Lex Luthor et... voyagent en enfer pour récupérer le sinistre Ragdoll. Le but est simple voire primaire : en mettre plein la vue avec des tonnes d'actions, de fusillades, de giclées de sang et de «surprises». Gail Simone en fait des tonnes pour créer de nouvelles situations : les Secret Six sont désormais une douzaine et se déchirent ; ils doivent devenir des barbares dans un monde sauvage et mènent un combat gigantesque contre les troupes de l'enfer. Bref, de grosses ficelles, du mauvais goût et de l'esbroufe à tout va. Le volume est épais et assez indigeste tant le scénario est imbuvable, sans compter les dialogues racoleurs et vulgaires. C'est une équipe de vilains d'accord mais un peu de tenue ! Les dessins sont irréguliers en fonction des artistes mais là encore, le but est de faire simple et efficace. La seule bonne surprise , ce sont les couvertures numériques impressionnantes de Daniel Luvisi. Pour le reste, il faudra aimer se vautrer dans la fange et le sang.