L'histoire :
Holly Robinson assiste désormais Catwoman, en enquêtant dans les bas-fonds de Gotham sur un mystérieux trafic de drogue. Dexter Garcia en serait à la source. Brendan Skinner, lui, est un enfant qui tente de survivre dans un hôpital. Et pour cause : Garcia l'a utilisé pour faire passer de la drogue d'Amérique du sud vers l'Amérique du nord. Mais le trajet en avion s'est mal passé et le sac plastique bourré de cocaïne a explosé à l'intérieur de son estomac. le voilà désormais entre la vie et la mort. Pour Catwoman et Holly, il s'agira non seulement de faire tomber Dexter mais aussi celui qui tire les ficelles du trafic dans le East End. Outre des gangsters et mafieux de bas étage, les deux comparses vont en fait découvrir un système de corruption bien rôdé, tenu par des flics ripoux...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier tome convaincant orchestré par Ed Brubaker et dessiné avec style par Darwyn Cooke, voilà que revient la sexy et élancée cambrioleuse Selina Kyle, alias Catwoman, affublée de son associée Holly Robinson, ex-junkie au coeur du récit. Une nouvelle fois, Ed Brubaker prouve qu'il sait écrire des scénarios bien ficelés, prenants et cohérents. Alors oui, si l'histoire n'est pas d'une folle originalité - une histoire de flics ripoux mêlée d'interrogations existentielles- elle fait néanmoins passer un bon moment tant le scénariste maîtrise son sujet. Évidemment, si sa patte personnelle est bien moins palpable ici que dans Criminal ou Incognito par exemple, il montre néanmoins dans ce début de run sa faculté à s'adapter et à se fondre habilement dans les codes narratifs des histoires de super-héros. Prenant, le scénario s'emmêle toutefois assez lourdement les pinceaux à l'approche du final, notre attention se relâchant d'autant. Côté dessin, Darwyn Cooke a été remplacé par trois dessinateurs qui, de leur trait simple et efficace tout à fait dans le ton (bien qu'impersonnel), remplissent le cahier des charges très honnêtement. Un second volet distrayant donc, avant un prochain que l'on nous annonce épique...