L'histoire :
La guerre contre l'Adversaire terminée, les Fables espéraient enfin trouver la paix. Un nouvel ennemi, Mister Dark, bien plus puissant que Gepetto, a fait son apparition et a même forcé les Fables à quitter Fableville. Ce n'est pas la seule mauvaise nouvelle, puisque Boy Blue est décédé. Vivant désormais à la Ferme, les Fables essaient de retrouver un semblant de vie et d'organisation, mais la puissance des pouvoirs de ce nouvel ennemi change le comportement de certains habitants. Ainsi, les disputes se multiplient entre Bigby et la Bête. Ces deux-là n'hésitent pas à reprendre leurs formes bestiales pour s'affronter ! La Belle intervient et stoppe les hostilités, mais est-ce que cela suffira à enterrer la hache de guerre ? En un autre lieu, Jack a enfin réuni autour de lui l'intégralité des Fables vivant aux rameaux d'or. Il prévient même Blanche qu'un danger menace le monde : les Littéraux. Si elle peut croire à un bluff de Jack, elle comprend bien vite que cela n'est pas un nouveau mensonge. Loin de là...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Fables est l'une des séries les plus ingénieuses publiées par Vertigo aux USA. Bill Willigham a étoffé petit à petit son univers de moult personnages et s'offre dans La grande alliance un event réunissant les divers protagonistes de ses séries Fables (la série éponyme et Jack of Fables). Alors que l'on vient de découvrir une nouvelle menace à la puissance incommensurable, le scénariste choisit d'offrir une pause narrative dans laquelle tout ce petit monde va combattre les Littéraux. C'est un véritable plaisir que de suivre ces combats de magie et de retrouver le trublion Jack (dont on attend toujours la suite de la publication des derniers volets de la série chez Urban Comics). Le scénario conserve bien évidemment les qualités habituelles, avec de l'humour, de l'action et une bonne rasade de références aux contes et légendes. Plusieurs dessinateurs se chargent d'illustrer les 9 épisodes de ce volume, dont l'habituel Mark Buckingham. Celui-ci est suppléé par Tony Akins et Russ Braun dont le trait reste des plus corrects. Fables était, est et restera une valeur sûre !